En cette période de confinement, le ministère de la Justice a tranché. Ce sont environ 5000 détenus qui devraient être libérés afin de « désengorger » les prisons qui sont au maximum de leur capacité. Ce lundi, une réunion avait lieu entre la chancellerie et les syndicats des surveillants pénitentiaires. Suite à cette réunion seront concernés les détenus à 2 mois de leur fin de peine. Ceux qui sont en détention pour terrorisme et violences intra-familliales ne sont pas concernés.
Dans les prochains jours, une ordonnance va permettre aux magistrats de libérer les détenus. Ne pourront bénéficier de ces mesures que les personnes qui sont en fin de peine ou celles qui ont été incarcérées pour des délits mineurs et, ayant eu un bon comportement au cours de leur incarcération selon des sources proches du dossier citées par la chaîne d’information Franceinfos.
Jeudi dernier, la garde des Sceaux Nicole Belloubet annonçait : « La régulation de l’occupation des maisons d’arrêt constitue également une priorité pendant cette période. J’ai notamment demandé aux juridictions de différer la mise à exécution des courtes peines d’emprisonnement » , ajoutait la ministre.