Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le secrétaire d’Etat du Numérique, Cédric O, se penchent sur un moyen possible d’enrayer l’épidémie grâce à une application mobile.
Grâce au Bluetooth, l’application pourrait identifier les appareils qui ont été à proximité du smartphone (autres smartphones, imprimantes, enceintes etc) et donc de la personne qui détient l’application. Une façon plus simple, peut-être, de déterminer si nous avons été en contact avec une personne contaminée et donc d’être alertés et testé ou pris en charge plus tôt. Et ce sans utiliser les données personnelles ni la géolocalisation. Donc le tout de façon anonyme.
L’application "StopCovid" pourrait être utilisée par près de 8 Français sur 10 qui possèdent un smartphone. Cela ne se ferait que sur la base du volontariat. Et le problème est peut-être bien là. Il faudrait que le public ait l’envie de télécharger l’application en grand nombre ; le système ne fonctionnant qu’entre usagers de l’application. Et selon une étude de l’université d’Oxford en Grande-Bretagne, ce genre d’application ne pourrait enrayer l’épidémie seulement si 60% de la population venait à l’utiliser.
L’Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) y travaille pendant quelques jours malgré tout dans le cadre d’un projet européen mené avec les Allemands et les Suisses.