
Photo d'archives Pierre Marchal / Anakaopress
"On aurait dû tout arrêter, c’était une mascarade". Voilà ce qu'a déclaré Agnès Buzyn au journal Le Monde, expliquant avoir vécu la dernière semaine comme un cauchemar. "J’avais peur à chaque meeting. J’ai vécu cette campagne de manière dissociée", ajoute l'ancienne ministre de la Santé, qui a quitté le ministère pour remplacer le candidat Benjamin Griveaux (suite à son abandon après la diffusion d'une vidéo intime).
Dans les colonnes du journal, Agnès Buzyn affirme avoir prévenu le président de la République et le Premier ministre dès le mois de janvier de l'ampleur qu'aurait le coronavirus. "Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu", déclare-t-elle.
"J'ai exprimé mon inquiétude depuis le premier jour"
Face à la polémique suscitée par ses propos, l'ancienne ministre de la Santé a réagi par voie de communiqué. "Ces propos, recueillis en pleine crise, doivent être pris dans leur contexte. La formulation de 'mascarade' traduit en particulier le ressenti a posteriori d'Agnès Buzyn face au décalage de la campagne menée et de l'enjeu sanitaire présent", indique un premier communiqué.
"Lorsque j'ai appris l'émergence du coronavirus en Chine, j'ai eu l'intuition qu'une épidémie pouvait se profiler et ne pas se cantonner à la Chine. C'est vrai, j'ai exprimé mon inquiétude depuis le premier jour parce que c'était mon rôle. J'ai reçu le soutien immédiat du président de la République et du Premier ministre", a-t-elle ajouté dans un second communiqué.
Dans les colonnes du journal, Agnès Buzyn affirme avoir prévenu le président de la République et le Premier ministre dès le mois de janvier de l'ampleur qu'aurait le coronavirus. "Quand j’ai quitté le ministère, je pleurais parce que je savais que la vague du tsunami était devant nous. Je suis partie en sachant que les élections n’auraient pas lieu", déclare-t-elle.
"J'ai exprimé mon inquiétude depuis le premier jour"
Face à la polémique suscitée par ses propos, l'ancienne ministre de la Santé a réagi par voie de communiqué. "Ces propos, recueillis en pleine crise, doivent être pris dans leur contexte. La formulation de 'mascarade' traduit en particulier le ressenti a posteriori d'Agnès Buzyn face au décalage de la campagne menée et de l'enjeu sanitaire présent", indique un premier communiqué.
"Lorsque j'ai appris l'émergence du coronavirus en Chine, j'ai eu l'intuition qu'une épidémie pouvait se profiler et ne pas se cantonner à la Chine. C'est vrai, j'ai exprimé mon inquiétude depuis le premier jour parce que c'était mon rôle. J'ai reçu le soutien immédiat du président de la République et du Premier ministre", a-t-elle ajouté dans un second communiqué.