Kim Jong-un, 27 ans, est le nouveau dirigeant de la Corée du Nord. Le fils du défunt Kim-Jong II, décédé à 69 ans samedi d’une crise cardiaque, sera aidé dans sa tâche par un membre de sa famille, son oncle Jang Song-Thaek, 65 ans. Il a également reçu le soutien de l’armée. Jang Song-Thaek avait déjà été nommé en 2009 au sein de la Commission de défense nationale.
La dynastie qui existe depuis la création de la République populaire démocratique de Corée de1948, ne se meurt pas et se perpétue donc. Le nouveau dirigeant hérite d’un pays ruiné.
Mais la situation dans le pays semble stable après le soutien apporté par l’armée à Kim Jong-un. Un coup d’état militaire « est très improbable » selon une source anonyme citée par l’Agence de presse Reuters, qui affirme que « l’armée a prêté allégeance à Kim Jong-un ».
Selon cette même source, le tir de missile de courte portée nord-coréen réalisé au large de sa côte orientale lundi était une mise en garde adressée à Washington : « Avec ce tir de missile, la Corée du Nord veut montrer qu’elle a les moyens de se protéger (…)Mais il est peu probable que la Corée du Nord mène un essai nucléaire dans un avenir proche sauf provocation » des États-Unis et/ou de la Corée du Sud.
Pyongyang, qui a procédé à un premier essai nucléaire en 2006 suivi d’un deuxième en 2009, s’est dit prêt cette année à revenir dès que possible et sans condition préalable à la table des pourparlers sur son programme nucléaire. Les négociations avait été gelées par la fin des discussions à 6 avec la Corée du Sud, les États-Unis, la Chine, le Japon et la Russie, il y a plus de deux ans pour protester contre une nouvelle série de sanctions adoptées par les Nations unies à son encontre.
Pyongyang est également convaincu de la présence d’armes nucléaires américaines en Corée du Sud et réclame leur retrait.