Il est question de la répartition d’une aide de 14 millions accordée aux planteurs chaque année durant toute la durée de la convention, soit jusqu’en 2027, pour compenser la hausse des coûts de production.
L’aide devait être versée directement aux planteurs en fonction des tonnages livrés. La somme devrait finalement être répartie en fonction de la surface cultivée. Une décision qui “mettra à mal les petites et moyennes exploitations déjà durement touchées”, alerte la CGPER, pour qui “il est impensable” que l’État remette en cause le mode de répartition de l’enveloppe. Le syndicat estime : “Si l’État renie sa signature, c’est la convention canne qui tombe !”
Il s’attend à un bilan de campagne désastreux : ”Moins d’un million de tonnes de cannes avaient été livrées aux usines à la fin de la semaine dernière. Si les petits et moyens planteurs ne bénéficient pas de cette aide selon les critères convenus dans la Convention canne, la survie de nombre d’entre eux ne sera pas garantie”.
Pour se faire entendre, une délégation a été reçue ce matin en préfecture et a déposé une motion exigeant un retour à la décision initiale.