
Juché à l'arrière d'un pickup, Dominique Gigan a mené les discussions en l'absence de Frédéric Vienne parti au congrès de la FNSEA
La FDSEA s’est réunie ce mercredi matin en vue des prochaines négociations en CPCS pour la convention canne 2017 qui se tiendront à la mi-avril. Dominique Gigan, secrétaire général de la fédération a présenté et précisé les propositions du syndicat, certes "minoritaire mais représentatif", a-t-il insisté.
Comme lors des dernières négociations de 2015, le secrétaire général s’est dit prêt "à mettre la pression" pour que "l’intérêt des planteurs soit enfin pris en compte".
La précédente convention "bâclée, ruineuse, bradée", la FDSEA tentera de faire bouger les lignes en demandant que l’écart technique soit supprimé. "Les usiniers ont eu suffisamment de temps et d'argent pour améliorer leurs procédés d'extraction". Une tonne de canne coupée par des "coupeuses péi" à 39,09 euros, la richesse de référence ramenée à 12,8 % et permettre aux planteurs de bénéficier de la totalité du prix de la bagasse, seront avancés à la table des négociations.
Par ailleurs, "les factures d’eau pour les planteurs en zone irriguée sont exorbitantes. Nous attendons également que l’aide promise par le Département soit enfin mise en place", poursuit Dominique Gigan. "Avec l’annonce de la fin des quotas sucrier, nous avons intérêt à trouver une bonne porte de sortie pour mettre en place une diversification intelligente", ajoute Jean-Julius Metanire, membre du CPCS.
"Nous devons faire face aux industriels quel que soit le syndicat. Ce n'est certainement pas en se querellant inutilement, qu'on va arriver à faire avancer les choses", conclut Dominique Gigan.
Comme lors des dernières négociations de 2015, le secrétaire général s’est dit prêt "à mettre la pression" pour que "l’intérêt des planteurs soit enfin pris en compte".
La précédente convention "bâclée, ruineuse, bradée", la FDSEA tentera de faire bouger les lignes en demandant que l’écart technique soit supprimé. "Les usiniers ont eu suffisamment de temps et d'argent pour améliorer leurs procédés d'extraction". Une tonne de canne coupée par des "coupeuses péi" à 39,09 euros, la richesse de référence ramenée à 12,8 % et permettre aux planteurs de bénéficier de la totalité du prix de la bagasse, seront avancés à la table des négociations.
Par ailleurs, "les factures d’eau pour les planteurs en zone irriguée sont exorbitantes. Nous attendons également que l’aide promise par le Département soit enfin mise en place", poursuit Dominique Gigan. "Avec l’annonce de la fin des quotas sucrier, nous avons intérêt à trouver une bonne porte de sortie pour mettre en place une diversification intelligente", ajoute Jean-Julius Metanire, membre du CPCS.
"Nous devons faire face aux industriels quel que soit le syndicat. Ce n'est certainement pas en se querellant inutilement, qu'on va arriver à faire avancer les choses", conclut Dominique Gigan.