Les effectifs de la Délégation Départementale de la Sécurité Routière particulièrement mobilisés dans des actions de lutte contre l’insécurité routière les week-end ont procédé à plusieurs contrôles sur le chef-lieu, notamment aux abords des zones de « pousse ».
Vers minuit, dans la nuit de vendredi à samedi, un contrôle de vitesse réalisé par le Groupe de Sécurité Routière sur le Boulevard Jean Jaurès permettait d’intercepter quatre conducteurs circulant à une vitesse dépassant de plus de 40km/h celle autorisée. Ces conducteurs étaient verbalisés et leurs permis de conduire immédiatement retenus en attente d’une décision préfectorale de suspension.
La vitesse d’un cinquième conducteur était mesurée à 131 km/h sur une portion de voie limitée à 50km/h. En plus d’être verbalisé et d’avoir son permis retenu, ce conducteur en grand excès de vitesse a vu son véhicule Mercedes classe A immédiatement enlevé puis placé en fourrière pour une durée de 7 jours, le tout à ses frais.
Toujours à l’occasion de ce contrôle, un autre conducteur s’avérait lui circuler avec un permis dont l’intégralité des points avait été retirée. Il était convoqué au commissariat.
Enfin, un contrevenant au volant d’un véhicule léger circulant sans feu tentait de se soustraire au contrôle de la Section de la Compagnie Départementale d’Intervention de Nuit. Le conducteur et son passager quittaient précipitamment le véhicule et poursuivaient leur fuite pédestrement. Les recherches entreprises permettaient de déterminer que le véhicule n’était pas déclaré volé puis d’interpeller le conducteur. Ce dernier reconnaissait avoir emprunté le véhicule de sa mère et avoir circulé sans être titulaire du permis de conduire. Lui aussi était convoqué au Commissariat.
Un autre contrôle était réalisé boulevard Rambaud, avec le soutien de la BAC Nuit sur une zone propice aux démonstrations motorisées non autorisées. Diverses infractions pouvant générer un danger immédiat pour les personnes étaient relevées tant à l’égard de conducteurs de véhicules légers (pneu lisse, franchissement de feu rouge fixe…) que de deux roues (défaut de protection : gant, casque). Là encore, un conducteur se révélait circuler sans permis. Il était informatiquement verbalisé sur le champ, sous couvert de la nouvelle procédure d’amende forfaitaire délictuelle.
En un peu plus de trois heures, c’est une quinzaine d’infractions dont quatre délits (trois conduites sans titre et un refus d’obtempérer) qui était constatée.
La nuit représente 10 % du trafic mais concerne 2 tués sur 5. Ces contrôles seront renouvelés.