Samedi 4 juin vers 11 heures du matin, trois policiers à vélo ont ouvert le feu sur un véhicule qui ne voulait pas obtempérer à un contrôle. La passagère avant du véhicule a succombé à ses blessures alors que le conducteur, grièvement blessé, est toujours dans un état grave. Les trois agents des force de l'ordre ont été placés en garde à vue ainsi que le conducteur. Pour autant, l'état de santé de ce dernier ne permettant pas de l'auditionner, la garde à vue a été levée.
La version des policiers, qui est d'avoir ouvert le feu car le véhicule fonçait sur un des leurs, est contredite par une passagère arrière du véhicule, rapporte RTL. Elle indique qu'un policier est venu taper sur la vitre pour demander au conducteur de se mettre sur le côté. Le conducteur aurait fait comme s'il disait oui de la tête mais ne se serait pas arrêté. Le véhicule se serait ensuite trouvé coincé dans les embouteillages. Les policiers auraient rattrapé le véhicule et auraient braqué directement la voiture, sommant les passagers de sortir et le conducteur de couper le contact.
La passagère indique ensuite que les policiers tenaient les pistolets et tremblaient, ce qui leur faisait peur. Les occupants de la voiture auraient alors demandé au conducteur de se garer et de sortir mais celui-ci ne semblait pas vouloir écouter les forces de l'ordre. Le policier aurait ouvert le feu une dizaine de fois, selon elle. Le conducteur aurait redémarré alors que les passagers lui criaient de s'arrêter, ce qu'il a fini par faire. Il est ensuite sorti de la voiture et s'est mis à courir.
La passagère semble formelle et réaffirme à RTL que le conducteur n'a percuté aucun policier. "Il n'a percuté aucun policier. Le policier est venu sur le côté et a frappé à la vitre. Comment pouvez-vous frapper sur une vitre conducteur et que quelqu'un vous percute en même temps ? C'est impossible ! Après, on a avancé et quand ils sont venus la deuxième fois, ils se sont mis des deux côtés et nous ont braqués direct. Je regardais plus la personne vers la gauche, je voyais qu'il tremblait, qu'il n'était pas serein, ça se voyait qu'il allait tirer", explique-t-elle au micro de RTL.
La version des policiers, qui est d'avoir ouvert le feu car le véhicule fonçait sur un des leurs, est contredite par une passagère arrière du véhicule, rapporte RTL. Elle indique qu'un policier est venu taper sur la vitre pour demander au conducteur de se mettre sur le côté. Le conducteur aurait fait comme s'il disait oui de la tête mais ne se serait pas arrêté. Le véhicule se serait ensuite trouvé coincé dans les embouteillages. Les policiers auraient rattrapé le véhicule et auraient braqué directement la voiture, sommant les passagers de sortir et le conducteur de couper le contact.
La passagère indique ensuite que les policiers tenaient les pistolets et tremblaient, ce qui leur faisait peur. Les occupants de la voiture auraient alors demandé au conducteur de se garer et de sortir mais celui-ci ne semblait pas vouloir écouter les forces de l'ordre. Le policier aurait ouvert le feu une dizaine de fois, selon elle. Le conducteur aurait redémarré alors que les passagers lui criaient de s'arrêter, ce qu'il a fini par faire. Il est ensuite sorti de la voiture et s'est mis à courir.
La passagère semble formelle et réaffirme à RTL que le conducteur n'a percuté aucun policier. "Il n'a percuté aucun policier. Le policier est venu sur le côté et a frappé à la vitre. Comment pouvez-vous frapper sur une vitre conducteur et que quelqu'un vous percute en même temps ? C'est impossible ! Après, on a avancé et quand ils sont venus la deuxième fois, ils se sont mis des deux côtés et nous ont braqués direct. Je regardais plus la personne vers la gauche, je voyais qu'il tremblait, qu'il n'était pas serein, ça se voyait qu'il allait tirer", explique-t-elle au micro de RTL.