Le 9 août dernier, un jeune homme est contrôlé par les gendarmes de Saint-Gilles pour un contrôle routier de routine. En plus d’être mesuré à 1,6 mg d’alcool par litre d’air expiré, il est également sous le coup d’une annulation de permis. La voiture est alors placée en fourrière et le conducteur est convoqué le mardi 1er décembre. Si le taux retenu est finalement de 0,96 mg/l soit 1,92 g/l, le parquet décide de le déférer pour une comparution immédiate ce mercredi 2 décembre.
Il reconnaît les faits à la barre et indique que la voiture était à sa belle-soeur. Il avoue avoir pris le volant en toute connaissance de cause car sa femme avait également bu. Après une journée à boire, ils avaient fini à Saint-Gilles pour faire la fête. Il pensait alors qu’il ferait mieux qu’elle ce soir là. Perdu ! « Qu’est ce que vous n’avez pas compris pour que vous soyez encore là pour la même chose ? » assène la procureure. « Vous êtes un danger pour les autres, qu’est-ce que l’on fait de de vous ? C’est la 4ème fois que vous êtes jugé pour les même faits ! » déplore le Parquet qui requiert 1 an de prison dont 6 mois de sursis probatoire.
« Il est intégré et a un travail, une peine d’intérêt général serait plus souhaitable. Il faut l’aider et renforcer les obligations de soins pour son addiction. Je vous demande de ne pas prononcer de mandat de dépôt », plaide la Défense. Compte tenu de son casier et, afin d’éviter le renouvellement des faits, le tribunal condamne le prévenu à 6 mois de prison assorti d’un mandat de dépôt.