
Que vous soyez raccordé à l'assainissement collectif ou en non collectif, vous n'échapperez pas à la puissance publique. Si les sommes engagées se révèleront douloureuses pour certains foyers, elles seront loin des coûts de revient qu'engageront les spanc. C'est le message que souhaite faire passer l'Office de l'eau.
"A la Réunion, 45% des foyers sont raccordés à une station d'épuration" estime Yohann Cimbaro, responsable assainissement à l'Office de l'eau de la Réunion. Pour ces foyers, l'addition se retrouve sans surprise sur leur facture gentiment envoyée par leur opérateur comme la Cise, Véolia ou La Créole par exemple.
La ligne "taxe d'assainissement" fait frémir plus d'un chaque année tant elle explose. Elle représente à elle seule près de 50% du prix de ce que l'on appelle "la facture d'eau", qui porte donc de plus en plus mal son nom. Le tout à l'égout tisse sa toile. Une fois raccordable au réseau devant votre domicile, vous avez deux ans pour vous connecter. Comptez "entre 2000 et 3000 euros" comptabilise l'Office de l'eau.
Pour l'autre versant de foyers ou de structures industrielles non raccordés, et donc équipés en fosses, la surprise viendra d'un courrier du spanc auquel est rattaché l'administré, qu'il s'agisse d'un spanc communal ou intercommunal. "Chaque spanc définit ses tarifs et ses règlements qui sont rendus publics". Pour rien arranger à la compréhension des tarifs appliqués, certaines communes ont décidé de placer cette question épineuse de l'assainissement entre les mains de leur intercommunalité, ce qui pourrait profiter finalement à l'usager.
A la recherche de l'équilibre financier
Pour faire court, l'Office de l'eau raisonne simplement : "Plus la densité du territoire est grande, moins vous paierez". Autrement dit : le prix du contrôle initial et périodique pour votre fosse sera d'autant plus bas que le territoire sur lequel vous êtes comporte une densité de population importante". Rien de nouveau finalement : on retrouve le principe de l'assiette fiscale mais version "pollueur-payeur" qui est ici appliqué. Plus l'assiette est importante, moins lourd sera l'effort de chaque contribuable.
Si la population, c'est une certitude, va râler devant les sommes réclamées pour les contrôles de fosses, l'Office de l'eau rappelle que ceux-ci permettront à peine au service d'assainissement de s'équilibrer.
"A la Réunion, 45% des foyers sont raccordés à une station d'épuration" estime Yohann Cimbaro, responsable assainissement à l'Office de l'eau de la Réunion. Pour ces foyers, l'addition se retrouve sans surprise sur leur facture gentiment envoyée par leur opérateur comme la Cise, Véolia ou La Créole par exemple.
La ligne "taxe d'assainissement" fait frémir plus d'un chaque année tant elle explose. Elle représente à elle seule près de 50% du prix de ce que l'on appelle "la facture d'eau", qui porte donc de plus en plus mal son nom. Le tout à l'égout tisse sa toile. Une fois raccordable au réseau devant votre domicile, vous avez deux ans pour vous connecter. Comptez "entre 2000 et 3000 euros" comptabilise l'Office de l'eau.
Pour l'autre versant de foyers ou de structures industrielles non raccordés, et donc équipés en fosses, la surprise viendra d'un courrier du spanc auquel est rattaché l'administré, qu'il s'agisse d'un spanc communal ou intercommunal. "Chaque spanc définit ses tarifs et ses règlements qui sont rendus publics". Pour rien arranger à la compréhension des tarifs appliqués, certaines communes ont décidé de placer cette question épineuse de l'assainissement entre les mains de leur intercommunalité, ce qui pourrait profiter finalement à l'usager.
A la recherche de l'équilibre financier
Pour faire court, l'Office de l'eau raisonne simplement : "Plus la densité du territoire est grande, moins vous paierez". Autrement dit : le prix du contrôle initial et périodique pour votre fosse sera d'autant plus bas que le territoire sur lequel vous êtes comporte une densité de population importante". Rien de nouveau finalement : on retrouve le principe de l'assiette fiscale mais version "pollueur-payeur" qui est ici appliqué. Plus l'assiette est importante, moins lourd sera l'effort de chaque contribuable.
Si la population, c'est une certitude, va râler devant les sommes réclamées pour les contrôles de fosses, l'Office de l'eau rappelle que ceux-ci permettront à peine au service d'assainissement de s'équilibrer.

A la Réunion, toutes les communes sont désormais couvertes par un spanc, pour certaines très récemment comme Salazie, la dernière commune à s'être mise en conformité. C'était en milieu d'année. La législation en vigueur permet à chaque spanc d'abonder dans le budget communal lorsque ses propres recettes ne suffisent pas pour assurer son fonctionnement.
Mais cette dérogation n'est valable que 5 ans à compter de la création du spanc. Ce qui fait que les spanc seront dans l'obligation d'équilibrer dépenses et recettes au bout de ces 5 ans. Le principe de "l'usager qui paye pour le service" marchera donc pleinement d'ici peu. Les mauvaises nouvelles pour les usagers commencent ainsi à tomber.
"Pour certains spanc, la date fatidique arrive prochainement parce qu'elles ont été créées plus tôt, tout simplement". Pas étonnant dans ces conditions que des contrôleurs de fosses commencent à frapper aux portes des maisons dans certaines communes. Des contrôles rendus obligatoires par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006.
Une taxe qui ne dit pas son nom ?
"Le contrôleur viendra vérifier le fonctionnement de l'installation, du bon état des trappes d'accès, la hauteur de boue, des regards, d'éventuelles nuisances olfactives". Si les foyers composent le plus gros de la troupe, il est largement admis que c'est l'assainissement des industriels qui génère le plus de pollution. "Ces contrôles sont un réel service rendu à l'usager", estime Yohann Cimbaro. Pour certains administrés pourtant, l'obligation de soumission à ces contrôles est l'oeuvre d'une taxe qui ne dit pas son nom.
Si la douloureuse fera tiquer nombre de Réunionnais, le pire est peut être à venir. Du fait des avancées scientifiques, le contrôle des polluants de type RSD (rejet de substances dangereuses) se perfectionne d'année en année. "La réglementation sera à coup sûr de plus en plus stricte en matière d'assainissement", poursuit le spécialiste. La complexité des opérations de contrôle se retrouvera sans surprise sur la note à l'usager.
L'impact sanitaire est d'autant plus redouté à la Réunion du fait du "caractère extrêmement poreux de son sous-sol basaltique". C'est donc pour des raisons de salubrité que ces contrôles s'imposent. Le message aura, à n'en pas douter, beaucoup de mal à être accepté de tous.
Mais cette dérogation n'est valable que 5 ans à compter de la création du spanc. Ce qui fait que les spanc seront dans l'obligation d'équilibrer dépenses et recettes au bout de ces 5 ans. Le principe de "l'usager qui paye pour le service" marchera donc pleinement d'ici peu. Les mauvaises nouvelles pour les usagers commencent ainsi à tomber.
"Pour certains spanc, la date fatidique arrive prochainement parce qu'elles ont été créées plus tôt, tout simplement". Pas étonnant dans ces conditions que des contrôleurs de fosses commencent à frapper aux portes des maisons dans certaines communes. Des contrôles rendus obligatoires par la loi sur l'eau et les milieux aquatiques du 30 décembre 2006.
Une taxe qui ne dit pas son nom ?
"Le contrôleur viendra vérifier le fonctionnement de l'installation, du bon état des trappes d'accès, la hauteur de boue, des regards, d'éventuelles nuisances olfactives". Si les foyers composent le plus gros de la troupe, il est largement admis que c'est l'assainissement des industriels qui génère le plus de pollution. "Ces contrôles sont un réel service rendu à l'usager", estime Yohann Cimbaro. Pour certains administrés pourtant, l'obligation de soumission à ces contrôles est l'oeuvre d'une taxe qui ne dit pas son nom.
Si la douloureuse fera tiquer nombre de Réunionnais, le pire est peut être à venir. Du fait des avancées scientifiques, le contrôle des polluants de type RSD (rejet de substances dangereuses) se perfectionne d'année en année. "La réglementation sera à coup sûr de plus en plus stricte en matière d'assainissement", poursuit le spécialiste. La complexité des opérations de contrôle se retrouvera sans surprise sur la note à l'usager.
L'impact sanitaire est d'autant plus redouté à la Réunion du fait du "caractère extrêmement poreux de son sous-sol basaltique". C'est donc pour des raisons de salubrité que ces contrôles s'imposent. Le message aura, à n'en pas douter, beaucoup de mal à être accepté de tous.