Olivier M., 39 ans s'évertue du mieux qu'il peut à combattre son alcoolisme. Comme il se plait à le dire : "Je ne suis pas alcoolique mais quand je commence, je ne m'arrête plus. Je reconnais que l'alcool c'est mon problème". Le 27 février dernier, vers 18h, il s'en jète un petit près du petit marché de Saint-Denis. Sa camionnette gène, il entreprend alors de la déplacer pour laisser sortir un véhicule. Lorsqu'il fait marche arrière pour se remettre à sa place, il manque de percuter une auto qu'il n'avait pas vue. En fait, la propriétaire de la voiture, qui était à l'extérieur, met sa jambe entre son véhicule et le fourgon "par réflexe", indiquera t-elle. "Je lui ai caressé le genoux, elle l'a fait exprès pour que j'ai des ennuis", déclare t-il à la barre.
Fort heureusement pour elle, elle tape sur le fourgon et le conducteur arrêt immédiatement sa manoeuvre. S'en suit un attroupement et des menaces envers le prévenu. Sur place, la police protège le conducteur qui, profitant de ce petit mouvement de foule, tente de s'échapper. Le policier sur place le "choppe" immédiatement et se fait copieusement insulter : "Nique la moucate, fé bour à ou, tire les menottes mi languet' à ou", pour faire court. Les insultes se poursuivront dans le véhicule et bien après. À sa décharge, ou pas, notre poète est contrôlé à 1,86 g/l d'alcool dans le sang, la procédure ne retiendra que 1,7 g/l.
Il explique la fuite parce qu'il a eu peur et les insultes elles, sont dues à l'alcool !
À la barre et à jeun, Olivier M. s'excuse autant qu'il le peut et reconnait les faits. Il s'avère que les deux protagonistes se connaissent et le prévenu aurait un different avec le parrain de la victime. Il explique la fuite parce qu'il a eu peur et les insultes elles, sont dues à l'alcool ! Autre point soulevé par la présidente, la conduite sans permis. Faisons simple, le permis, il ne l'a jamais eu mais "avant je conduisais mais maintenant non, j'ai fais de la prison pour ça", affirme t-il. C'est un dalon introuvable qui conduit pour lui le fourgon qui appartient à sa soeur.
"J'ai eu peur pour ma voiture, j'ai mis ma jambe par réflexe. C'est moi qui a tapé sur son camion, sinon il ne se serait pas arrêté", explique la victime présente à l'audience, qui s'en sort avec 3 jours d'ITT. "C'est le comportement du prévenu qui entraine cette audience. Il s'excuse mais le jour des faits, il a résisté violemment et injurié copieusement mon client. C'était d'une particulière grossièreté. Il est là car il a le droit à une dignité dans le cadre de ses fonctions de policier. De plus, c'est lui qui l'a protégé avant qu'il tente de fuir", indique la partie civile du policier.
"Il cherche à s'enfuir et se rebelle, c'est bien qu'il a quelque chose à se reprocher"
Le procureur de la République est, quant à lui, quelque peu dubitatif : "J'entends qu'il s'excuse. Il travail de manière non déclarée et il est alcoolisé. Il cherche à s'enfuir et se rebelle, c'est bien qu'il a quelque chose à se reprocher. Le fourgon est stationné devant chez lui mais il ne peut pas nous dire qui le conduit. L'alcool est une maladie, je le reconnais, mais nous n'avons pas la certitude qu'il veuille s'en sortir, le danger est bien là. Je vous demande une peine de 8 mois de prison dont 4 mois assorti d'un sursis probatoire avec des obligation de soins, de travail, une interdiction de débit de boisson ainsi que l'interdiction de conduire un véhicule à moteur pendant 2 ans. Je vous demande de le maintenir en détention".
Pour la défense d'Olivier M. : "Vous avez vu deux tempérament bien différents. Celui qui s'excuse et celui qui se rebelle. A mon sens, l'infraction de défaut de maitrise du véhicule n'est absolument pas caractérisée car c'est elle qui met la jambe quand elle voit la voiture reculer. Je vous demande la relaxe pour cette infraction. Pour la peine, un suivi s'impose et je vous demande un sursis total". Olivier M., cinq mentions au compteur, est reconnu coupable de l'ensemble des infractions. Le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur, l'envoie pour quatre mois en détention.
Fort heureusement pour elle, elle tape sur le fourgon et le conducteur arrêt immédiatement sa manoeuvre. S'en suit un attroupement et des menaces envers le prévenu. Sur place, la police protège le conducteur qui, profitant de ce petit mouvement de foule, tente de s'échapper. Le policier sur place le "choppe" immédiatement et se fait copieusement insulter : "Nique la moucate, fé bour à ou, tire les menottes mi languet' à ou", pour faire court. Les insultes se poursuivront dans le véhicule et bien après. À sa décharge, ou pas, notre poète est contrôlé à 1,86 g/l d'alcool dans le sang, la procédure ne retiendra que 1,7 g/l.
Il explique la fuite parce qu'il a eu peur et les insultes elles, sont dues à l'alcool !
À la barre et à jeun, Olivier M. s'excuse autant qu'il le peut et reconnait les faits. Il s'avère que les deux protagonistes se connaissent et le prévenu aurait un different avec le parrain de la victime. Il explique la fuite parce qu'il a eu peur et les insultes elles, sont dues à l'alcool ! Autre point soulevé par la présidente, la conduite sans permis. Faisons simple, le permis, il ne l'a jamais eu mais "avant je conduisais mais maintenant non, j'ai fais de la prison pour ça", affirme t-il. C'est un dalon introuvable qui conduit pour lui le fourgon qui appartient à sa soeur.
"J'ai eu peur pour ma voiture, j'ai mis ma jambe par réflexe. C'est moi qui a tapé sur son camion, sinon il ne se serait pas arrêté", explique la victime présente à l'audience, qui s'en sort avec 3 jours d'ITT. "C'est le comportement du prévenu qui entraine cette audience. Il s'excuse mais le jour des faits, il a résisté violemment et injurié copieusement mon client. C'était d'une particulière grossièreté. Il est là car il a le droit à une dignité dans le cadre de ses fonctions de policier. De plus, c'est lui qui l'a protégé avant qu'il tente de fuir", indique la partie civile du policier.
"Il cherche à s'enfuir et se rebelle, c'est bien qu'il a quelque chose à se reprocher"
Le procureur de la République est, quant à lui, quelque peu dubitatif : "J'entends qu'il s'excuse. Il travail de manière non déclarée et il est alcoolisé. Il cherche à s'enfuir et se rebelle, c'est bien qu'il a quelque chose à se reprocher. Le fourgon est stationné devant chez lui mais il ne peut pas nous dire qui le conduit. L'alcool est une maladie, je le reconnais, mais nous n'avons pas la certitude qu'il veuille s'en sortir, le danger est bien là. Je vous demande une peine de 8 mois de prison dont 4 mois assorti d'un sursis probatoire avec des obligation de soins, de travail, une interdiction de débit de boisson ainsi que l'interdiction de conduire un véhicule à moteur pendant 2 ans. Je vous demande de le maintenir en détention".
Pour la défense d'Olivier M. : "Vous avez vu deux tempérament bien différents. Celui qui s'excuse et celui qui se rebelle. A mon sens, l'infraction de défaut de maitrise du véhicule n'est absolument pas caractérisée car c'est elle qui met la jambe quand elle voit la voiture reculer. Je vous demande la relaxe pour cette infraction. Pour la peine, un suivi s'impose et je vous demande un sursis total". Olivier M., cinq mentions au compteur, est reconnu coupable de l'ensemble des infractions. Le tribunal, qui a suivi les réquisitions du procureur, l'envoie pour quatre mois en détention.