
Thierry Robert n'a pas de mots assez durs pour stigmatiser les contrats d'avenir. Lors d'une conférence de presse le 7 février dernier, il avait notamment déclaré qu'"il ne faut pas arrêter le dispositif de contrats aidés, c’est un dispositif d’urgence. Aujourd’hui, nous sommes en droit d’attendre de l’Etat des solutions pérennes pour l’emploi à la Réunion. Les emplois d’avenir, mesure phare annoncée comme la panacée par l’Etat, sont des contrats aidés, à croire que la finalité pour la Réunion, ce sont les contrats aidés. C’est triste", regrette-t-il.
"Pourquoi ne pas avoir orienter le dispositif "emplois d’avenir" vers le secteur marchand ?", avait-il ajouté. "L’Etat nous a affirmé qu’il participerait à hauteur de 75 % alors qu’en réalité, en y rajoutant les charges patronales, la participation s’abaisse à 65%. Quel est l’objectif de ce dispositif ? Pour conclure, l’Etat s’était présenté comme le grand seigneur qui allait sauver la Réunion grâce aux emplois d’avenir, aujourd’hui, la réalité est toute autre et on s’interroge sur la finalité réelle de cette mesure", avait-il conclu.
Le 9 octobre de l'année dernière pourtant, il y a tout juste quatre mois de cela, le même Thierry Robert avait pourtant voté sans états d'âme la loi portant création de ces mêmes contrats d'avenir, comme le prouvent les copies d'écran ci-dessous du site de l'Assemblée nationale.
A croire qu'il a entre-temps été touché par la grâce divine...
"Pourquoi ne pas avoir orienter le dispositif "emplois d’avenir" vers le secteur marchand ?", avait-il ajouté. "L’Etat nous a affirmé qu’il participerait à hauteur de 75 % alors qu’en réalité, en y rajoutant les charges patronales, la participation s’abaisse à 65%. Quel est l’objectif de ce dispositif ? Pour conclure, l’Etat s’était présenté comme le grand seigneur qui allait sauver la Réunion grâce aux emplois d’avenir, aujourd’hui, la réalité est toute autre et on s’interroge sur la finalité réelle de cette mesure", avait-il conclu.
Le 9 octobre de l'année dernière pourtant, il y a tout juste quatre mois de cela, le même Thierry Robert avait pourtant voté sans états d'âme la loi portant création de ces mêmes contrats d'avenir, comme le prouvent les copies d'écran ci-dessous du site de l'Assemblée nationale.
A croire qu'il a entre-temps été touché par la grâce divine...

