
Il n'est pas courant de voir un Préfet règler ses comptes sur la place publique avec une présidente de Conseil général, surtout le jour du réveillon du Nouvel an.
L'affaire a dû sembler suffisamment grave pour que la Préfecture se fende d'un communiqué, en cet après-midi de 31 décembre, histoire de bien préciser les responsabilités de chacun dans l'affaire révélée par la presse de ce matin de plusieurs dizaines de contrats précaires relevant du lycée hôtelier de Saint-Paul qui n'ont pas reçu leurs payes de décembre.
Dans son communiqué, le Préfet constate que "plusieurs dizaines de personnels en CUI-TOS gérés par le
lycée hôtelier de Saint-Paul n’ont pas perçu leur salaire de décembre.
Le Préfet déplore cette situation, qui ne relève pas de la responsabilité de l’État.
Il faut en effet rappeler que ces contrats ont été accordés à la suite d’une dérogation qu’avait obtenue le Haut Commissaire aux solidarités actives Martin HIRSCH alors en visite à la Réunion en février dernier, sur demande expresse et réitérée de la Présidente du Conseil Général. Il s’agissait en effet, de maintenir notamment, des agents alors en contrats d’avenir ou contrats d’accompagnement dans l’emploi et
parvenus au terme de leur contrat, en leur accordant des contrats uniques d’insertion de manière dérogatoire.
En contrepartie de cet accord, engageant des crédits d’État versés au Département, le Département s’était engagé à financer la part résiduelle.
A ce titre, deux courriers du Préfet en date du 10 mars et du 30 avril 2008 adressés à la Présidente du Conseil Général ont confirmé ce dispositif.
Si l’État a bien versé sa part, force est de constater que le Département n’a pas encore versé la sienne, mettant ainsi plusieurs dizaines de CUI/TOS et leurs familles en difficultés financières.
Le Préfet, ayant été informé incidemment, le 18 décembre, de cette décision contraire aux engagements, a adressé, le 19 décembre, un courrier à la Présidente du Conseil Général lui demandant de revenir sur sa position.
Par courrier en réponse du 26 décembre 2008, la Présidente du Conseil Général a indiqué au Préfet qu’elle proposerait à sa commission permanente lors de sa prochaine réunion d’abonder les crédits attribués au lycée hôtelier de Saint-Paul afin de couvrir intégralement la part résiduelle due au titre de l’exercice 2008.
Cette affaire devrait donc trouver une issue favorable dans les prochaines semaines.
Le Préfet ne peut cependant que regretter ces retards qui ne sont imputables ni au lycée hôtelier de Saint-Paul, ni aux services de l’État".
Voilà qui a au moins le mérite d'être clair...
L'affaire a dû sembler suffisamment grave pour que la Préfecture se fende d'un communiqué, en cet après-midi de 31 décembre, histoire de bien préciser les responsabilités de chacun dans l'affaire révélée par la presse de ce matin de plusieurs dizaines de contrats précaires relevant du lycée hôtelier de Saint-Paul qui n'ont pas reçu leurs payes de décembre.
Dans son communiqué, le Préfet constate que "plusieurs dizaines de personnels en CUI-TOS gérés par le
lycée hôtelier de Saint-Paul n’ont pas perçu leur salaire de décembre.
Le Préfet déplore cette situation, qui ne relève pas de la responsabilité de l’État.
Il faut en effet rappeler que ces contrats ont été accordés à la suite d’une dérogation qu’avait obtenue le Haut Commissaire aux solidarités actives Martin HIRSCH alors en visite à la Réunion en février dernier, sur demande expresse et réitérée de la Présidente du Conseil Général. Il s’agissait en effet, de maintenir notamment, des agents alors en contrats d’avenir ou contrats d’accompagnement dans l’emploi et
parvenus au terme de leur contrat, en leur accordant des contrats uniques d’insertion de manière dérogatoire.
En contrepartie de cet accord, engageant des crédits d’État versés au Département, le Département s’était engagé à financer la part résiduelle.
A ce titre, deux courriers du Préfet en date du 10 mars et du 30 avril 2008 adressés à la Présidente du Conseil Général ont confirmé ce dispositif.
Si l’État a bien versé sa part, force est de constater que le Département n’a pas encore versé la sienne, mettant ainsi plusieurs dizaines de CUI/TOS et leurs familles en difficultés financières.
Le Préfet, ayant été informé incidemment, le 18 décembre, de cette décision contraire aux engagements, a adressé, le 19 décembre, un courrier à la Présidente du Conseil Général lui demandant de revenir sur sa position.
Par courrier en réponse du 26 décembre 2008, la Présidente du Conseil Général a indiqué au Préfet qu’elle proposerait à sa commission permanente lors de sa prochaine réunion d’abonder les crédits attribués au lycée hôtelier de Saint-Paul afin de couvrir intégralement la part résiduelle due au titre de l’exercice 2008.
Cette affaire devrait donc trouver une issue favorable dans les prochaines semaines.
Le Préfet ne peut cependant que regretter ces retards qui ne sont imputables ni au lycée hôtelier de Saint-Paul, ni aux services de l’État".
Voilà qui a au moins le mérite d'être clair...