Lancée le 29 avril 2020, [la consultation du public sur le projet d’arrêté relatif à la prévention de l’introduction et de la propagation des espèces exotiques envahissantes sur le territoire de La Réunion a pris fin hier soir]urlblank:https://www.zinfos974.com/Une-petition-contre-l-interdiction-des-animaux-exotiques-a-La-Reunion_a155046.html . Cette consultation s’est donc faite sans grande publicité en plein confinement, regrette l’association citoyenne de Saint-Pierre-Reunion.
« Nous n’avons été informés que très récemment de ce projet, grâce à la vigilance de l’une de nos adhérentes », déplore l’association qui a finalement transmis son avis par voie préfectorale et par mail à la DEAL.
« Dans un souci de transparence démocratique », l’association présidée par Gaëtan Hoarau demande à ce que la consultation publique soit étendue de 3 semaines, soit jusqu’au 1er juin inclus.« En effet, la préservation de notre environnement est l’affaire de tous, et l’information générale de la population (qui peut parfaitement comprendre la justification argumentée de décisions), nous paraît un élément incontournable pour l’acceptabilité et le respect des décisions ».
« Sans connaissance, on subit, on se fait dominer, et on se fait de plus en plus exclure de ce milieu naturel qui devient réservé à quelques privilégiés. Grâce à la connaissance, on peut adopter les bons comportements dans ce milieu et limiter les risques, découvrir, argumenter, se réapproprier son patrimoine naturel », fait valoir Gaëtan Hoarau de l’[ACSP-Réunion. ]urlblank:http://citoyennedestpierre.viabloga.com/news/faune-exotique-envahissante-sur-le-territoire-de-la-reunion-consultation-publique-en-cours-jusqu-au-21-mai-2020
Sur le fond, l’association dit saluer « l’avancée majeure que constitue le projet d’arrêté en matière de prise en compte par l’autorité administrative de la problématique des invasions animales à La Réunion ». Pour autant, elle préconise « l’autorisation d’importation et de détention dans l’île de certaines espèces d’oiseaux qui ne présentent à priori pas de caractère envahissant ou invasif avéré » et l’interdiction d’importation et de détention dans l’île de tous les rapaces (ordre des Accipitriformes et ordre des Strigiformes) notamment.