[Roland Técher est allé jusqu’à la Cour de cassation pour garder sa maison. ]urlblank:https://www.zinfos974.com/Quand-le-batonnier-Hoareau-interpelle-le-roi-d-Arabie_a90391.html L’agriculteur, la mort dans l’âme, a tout de même obéi aux ordres de la loi. Mardi, il a démoli à ses frais la petite maison qu’il a construite sur son terrain agricole, hérité de son père au Tapage à St-Louis. En quelques coups de tractopelle, l’ancien poulailler qu’il avait rendu habitable a été détruit.
Depuis qu’un agent de la DEAL en octobre dernier est passé leur ordonner de mettre à exécution la décision de justice, l’homme de 57 ans et sa femme ont fait le vide des 10 ans qu’il ont passés dans cette maison. Ils dorment désormais sous une tente installée sur leur terrain face à leur ancien logement. La cuisine, salle de bain et toilettes sont désormais en plein air.
L’été faisant, chaque fin de matinée ou début d’après-midi rime avec fortes pluies. Le peu d’affaires restant sur place est gagné par l’humidité. La situation est intenable surtout pour l’épouse de Roland qui est malade.
Le CCAS de St-Louis a proposé une solution de relogement au couple, mais impossible pour Roland de quitter ses terres. Il y a vécu modestement, mais « libre », plantant et élevant boeuf, cochon, volailles. « Vivre dans une cage lapin, je ne peux pas. J’ai toujours été habitué dans les hauts ».
Désespéré, Roland a même alerté le Président de la République lors de sa dernière visite. « Je soigne mes animaux, je cultive, je n’ai pas besoin de beaucoup. Juste d’un toit au-dessus de la tête ».