
Malgré une situation favorable d''ouverture sur la mer, le consommateur réunionnais semble bouder les poissons péi. Un comble pour David Guyomard, chargé de mission "Etudes et expérimentations" au comité des pêches, qui ne donne pas tous les tords au consommateur : "à la filière pêche, nous devons aussi faire l'effort pour mieux nous structurer afin de peser sur le marché et pouvoir aller au devant des consommateurs avec des messages comme celui d'aujourd'hui".
65 kg de poissons consommés par an par un tahitien, 18 pour un réunionnais
Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Le réunionnais consomme en moyenne 18kg de poisson par an. Ce qui est bien en-dessous de la moyenne nationale qui plafonne à environ 35 kg.

Les palangriers peuvent s'aventurer au-delà de la couronne des 40 km autour de l'île
Sur des territoires insulaires similaires à notre île, la comparaison laisse encore plus pantois. En Martinique, c'est 40 kg et à Tahiti c'est 65 kg de poissons consommés par habitant et par an. Autant dire qu'une campagne de communication sur la consommation de pélagiques, entre autres, n'était pas de trop.
Sur ce point, le budget du Comité des pêches pour sa campagne promotionnelle avoisine les 25.000 euros. Une campagne ciblée sur les espèces de dorades coryphènes, de thons germon et d'espadons qui succède à celle de 2009 qui avait été couplée à la semaine nationale du goût.
Au-delà de l'aspect d'incitation à l'achat de ces espèces, Philippe Guerin, président de l'Aripar (association réunionnaise interprofessionnelle pêche et aquaculture), tente de diversifier le message du comité des pêches.
Seulement la moitié du pélagique est consommé localement
Pour lui, "inciter à l'achat va de paire avec l'accent qui est mis sur la pêche du poisson pêché à l'hameçon dans des conditions respectueuses de l'environnement marin ainsi que de grande qualité nutritive dans nos assiettes". On ne présente plus les supposés "bien-faits des oméga 3", souligne-t-il.
Sur ce point, le budget du Comité des pêches pour sa campagne promotionnelle avoisine les 25.000 euros. Une campagne ciblée sur les espèces de dorades coryphènes, de thons germon et d'espadons qui succède à celle de 2009 qui avait été couplée à la semaine nationale du goût.
Au-delà de l'aspect d'incitation à l'achat de ces espèces, Philippe Guerin, président de l'Aripar (association réunionnaise interprofessionnelle pêche et aquaculture), tente de diversifier le message du comité des pêches.
Seulement la moitié du pélagique est consommé localement
Pour lui, "inciter à l'achat va de paire avec l'accent qui est mis sur la pêche du poisson pêché à l'hameçon dans des conditions respectueuses de l'environnement marin ainsi que de grande qualité nutritive dans nos assiettes". On ne présente plus les supposés "bien-faits des oméga 3", souligne-t-il.

Reste que la réalité des chiffres est impardonnable. Sur les 3.000 tonnes de pélagiques pêchés par an, seuls 1.500 sont consommés localement. Pulchérie Meralli-Ballou, secrétaire générale du comité des pêches, annonce l'ambition de son organisation : "d'ici cinq ans, nous souhaitons placer la barre de la production écoulée sur le marché local à 25 %". Aujourd'hui, l'importation de poissons sur nos étals représente pas moins de 85 % des échanges.
C'est pour atteindre de telles ambitions que les Réunionnais sont invités à se rendre dans des points de vente participants et ce projet jusqu'au mois de mars 2011. "Promis, les prix sur les trois espèces seront revus à la baisse", ajoute David Guyomard.
C'est pour atteindre de telles ambitions que les Réunionnais sont invités à se rendre dans des points de vente participants et ce projet jusqu'au mois de mars 2011. "Promis, les prix sur les trois espèces seront revus à la baisse", ajoute David Guyomard.