Avancée comme l’une des pistes sérieuses pour réduire la population de requins, la pêche de squales à plus grande échelle pour leur consommation n’est pas prête de démarrer. La connaissance du risque ciguatera est loin d’aboutir. Une seconde phase de prélèvements doit s’ouvrir sans qu’aucun chiffre du nombre de requins capturés ne soit à ce jour fixé.
A la mi-juillet, 23 requins sur un objectif de 24 ont été prélevés dans le cadre de la connaissance ciguatérique, fait savoir la Préfecture. Ce programme avait été lancé le 10 août pour lever tous les doutes sur le degré de toxicité de la chair de requin.
« Une fois ce 24e requin pêché et analysé, une nouvelle réunion du Comité opérationnel de réduction du risque requin (CO4R) devra fixer le nombre supplémentaire de prélèvements », signale aujourd’hui le comité régional des pêches, « prestataire de services » pour le compte de l’Etat.
Comme cela avait été pressenti à la mi-2012, le nombre de 24 requins est jugé trop faible pour caractériser de façon formelle le risque d’intoxication alimentaire. « Il nous faut une plus grande représentativité des requins pêchés », confirme aujourd’hui le comité des pêches.
Outre le risque ciguatera, les chercheurs doivent aussi confirmer la présence éventuelle de métaux lourds dans la chair de requins.