Au Tampon, le Conseil municipal de ce soir s’annonce une nouvelle fois houleux entre les élus. Parmi les affaires à l’ordre du jour, Paulet Payet a notamment inscrit le vote d’une subvention à la Croix-rouge dans le cadre de la reprise d’une partie des crèches de l’AGCME.
Un autre dossier devrait aussi être au cœur des débats de ce soir, il s’agit de la situation de l’OMS qui connaît, elle aussi, des difficultés financières avec sa mise en redressement.
Pour Enaud Rivière, le président de l’office municipale des Sports du Tampon, la situation est particulièrement alarmante et le recours a une procédure se justifie pour espérer obtenir le soutien des AGS et ainsi honorer le paiement des salaires de la trentaine d’employés de l’association.
Selon lui, de nombreuses associations sont en difficulté du fait de la situation politique et financière de la commune. Il le regrette, d’autant que l’OMS est impliquée dans des opérations de « sports-vacances » qui concernent plus de 3.500 enfants. « Le monde associatif ne doit pas pâtir des querelles politiques. Les associations sont engagées dans des actions cette année. Ce n’est pas le moment de revoir le montant des subventions allouées. A la fin de l’année dernière, on nous avait annoncé que les associations auraient le même niveau de subventions qu’en 2011 », souligne-t-il.
Alors que le budget de la commune est maintenant entre les mains de la Chambre régionale des comptes, le secteur associatif du Tampon est donc particulièrement inquiet. Les 28 élus de la majorité, proches de Didier Robert et hostiles à Paulet Payet, ont à priori les clés pour débloquer la situation. Mais le feront-ils ? « Il n’est pas trop tard mais il est temps de réagir. Les associations sont fragiles. Il y aura des conséquences », prévient le président de l’OMS qui sera ce soir au Tampon pour assister aux débats, comme vraisemblablement d’autres bénévoles du secteur associatif tamponnais.