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Conseil municipal du 18 décembre

CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DECEMBRE COMMUNIQUE DE JOE BEDIER PRESIDENT DE L’UNION DEMOCRATIQUE POUR SAINT-ANDRE Il me parait important et conforme à la démocratie locale que la population de Saint-André soit complètement informée des débats qui accompagnent les délibérations prises en conseil municipal et notamment des positions défendues par l’opposition. Respectant leur ligne de conduite, […]

Ecrit par Joé Bédier Conseiller Municipal groupe " Priorité St André" – le lundi 22 décembre 2014 à 09H35

CONSEIL MUNICIPAL DU 18 DECEMBRE
COMMUNIQUE DE JOE BEDIER
PRESIDENT DE L’UNION DEMOCRATIQUE POUR SAINT-ANDRE

Il me parait important et conforme à la démocratie locale que la population de Saint-André soit complètement informée des débats qui accompagnent les délibérations prises en conseil municipal et notamment des positions défendues par l’opposition.
Respectant leur ligne de conduite, les membres de l’UDSA ont participé activement au conseil municipal du 18 décembre, en exerçant leur fonction d’opposants, vigilants sur l’administration de la commune sans exclure des votes positifs dans l’intérêt de la ville et de ses habitants.

Nous avons ainsi voté pour la mise en place d’une tarification sociale de l’eau tout en demandant une étude sur le niveau général de la tarification actuelle et la possibilité de la réduire, quand on sait que le taux de perte dans le réseau est actuellement de 35 %…De même l’UDSA a adopté le principe d’implantation à Saint-André d’une MARPA, formule de résidence pour les personnes âgées lancée en métropole par la Mutualité Sociale Agricole.

L’UDSA s’est opposé ou abstenu sur plusieurs affaires, notamment trois d’entre elles.

L’entrée de la commune dans la Société Publique locale (SPL) Est.
Nous assistons à une multiplication de ces entreprises publiques locales créées par les collectivités et qui leur permettent de ne pas faire appel à la concurrence pour leurs opérations d’aménagement et de construction. Cela équivaut à un véritable dédoublement du « mille feuilles administratif ». Il faut savoir en effet que Saint-André était déjà dans le capital social de la MARAINA et de la SPL Avenir Réunion, initiées respectivement par la Région et le Département, et actionnaire également de la SEMAC, toutes sociétés publiques locales ou société d’économie mixte qui ont la particularité d’exercer les mêmes activités, essentiellement l’aménagement et la construction. Ces structures, tout au moins leur multiplication, coûtent chers aux contribuables et je ne parle pas des rémunérations et autres jetons de présence qu’elles offrent à nos élus administrateurs…

Le vote d’une subvention à la caisse des écoles.
Nous considérons bien entendu que cet établissement public local exerce une mission importante dans le secteur scolaire, par des actions à la gestion desquelles est associé le monde éducatif. Il est d’usage en France que la commune confie à la caisse des écoles, en nombre limité, certaines missions qui relève de sa compétence en matière scolaire. Sauf qu’à Saint-André la municipalité a décidé de transférer à cette entité l’ensemble de ses missions scolaires : cantines, crèches et garderies maternelles et primaires, centres aérés, activités périscolaires… Il s’agit là aussi d’un véritable démembrement de l’administration communale, avec concentration des pouvoirs – notamment celui de recruter – dans la main de quelques élus et une intervention extrêmement limité du conseil municipal tant au niveau des décisions et des orientations qu’à celui du contrôle. Nous ne pouvons approuver une telle évolution, contraire à la démocratie locale et qui risque de conduire à un monstre administratif.

La convention entre la commune et le CCAS
Le maire a présenté un projet de convention dont l’objectif, qui relève en soi d’une pratique de bonne gestion, est de clarifier les relations administratives et financières entre les deux entités.
Nous aurions volontiers appuyé l’adoption de cette convention si des pratiques mises en place dans dans le même temps par la municipalité ne venaient mettre en doute la volonté réelle de la municipalité de faire correctement les choses. En effet depuis les dernières élections municipales, l’accès des personnes dans le besoin aux services de l’aide sociale facultative – celle qui relève du niveau local – a été soumis au filtre de l’élu de quartier. Toute personne qui se présente au guichet du CCAS est renvoyée vers cet élu dont le sésame est exigé pour présenter toute demande. Ceci est totalement contraire au principe d’autonomie de fonctionnement du CCAS et constitue par ailleurs une atteinte à la liberté personnelle, l’élu de quartier non membre du conseil d’administration du CCAS n’étant pas habilité à détenir des informations de cette nature (conformément au code de l’aide sociale et des familles et de la loi informatique et libertés). Nous avons saisi Madame la sous-préfète de Saint-Benoit de l’illégalité de cette pratique.

Le vote d’avances aux associations
Le rapport proposait de verser des avances sur subventions 2015 aux associations subventionnées en 2014, en attendant de fixer définitivement le montant des subventions 2015.
Là encore l’intérêt général n’est pas, hélas, le seul critère guidant les propositions de la municipalité. En effet en prenant connaissance de la liste des associations bénéficiaires on s’aperçoit qu’il manque des associations ayant demandé le renouvellement de leur subvention, certaines, on le sait, ne bénéficiant pas de la bienveillance politique du maire. Par ailleurs sur 128 demandes de subventions, 60, soit près de la moitié, sont des demandes nouvelles. A la question de savoir s’il s’agissait d’associations nouvellement créées, nous n’avons pu avoir de réponse…

Nous sommes par ailleurs à nouveau intervenus pour dénoncer les pressions et règlements de compte subis par certains personnels communaux depuis l’arrivée de la nouvelle municipalité. Le cas de deux policiers municipaux mis au placard est édifiant. D’abord du traitement inhumain infligé à ces agents, avec des répercussions graves sur leur santé physique et mentale et sur leur famille. Ensuite du gaspillage des fonds publics. Ces agents étant toujours rémunérés sur leur poste budgétaire, on a créé deux nouveaux postes afin d’accueillir leurs deux remplaçants. Ainsi la mairie paye quatre policiers municipaux pour seulement deux sur le terrain…

Joé Bédier, conseiller municipal, président de l’UDSA.

 

 

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