L’Assemblée départementale était réunie ce mercredi en session plénière à l’invitation de la (future-ex) présidente de la collectivité, Nassimah Dindar, [pour probablement sa dernière séance avec les élus]urlblank:http://www.zinfos974.com/Nassimah-Dindar-defend-son-bilan-que-certains-voudraient-salir_a120916.html . Étaient notamment à l’ordre du jour une décision modificative n°2 pour l’exercice 2017, le déclassement du domaine public routier départemental de la route de Jean-Petit ou encore la création d’un régime d’aide en faveur des exploitations agricoles pour la certification « agriculture biologique ».
Ce régime d’aide, qui porte sur la période sur la période 2017-2020, est doté d’une enveloppe financière maximale de 480 000 euros. Plus de 350 agriculteurs pourraient bénéficier de cette aide, d’un montant maximal de 600 euros par an et par exploitation, à l’horizon 2020. Jusqu’en 2015, le Département finançait à hauteur de 250 euros annuel par exploitation la démarche de certification, soit un peu plus de 60% du coût de l’audit.
Autre dossier voté par les élus, la participation du Département à la création d’un fonds de garantie dans le cadre du programme LEADER (Liaison entre actions de développement de l’économie rurale). Réservée à la région des Hauts de l’île, le dispositif proposé par le conseil départemental, doté de 1 million d’euros (650 000 euros pour le Département en sa qualité de chef de file de la gouvernance des Hauts et 350 000 euros pour la Région), permet de garantir un montant total de 12 millions d’euros d’avance sur la période prévisionnelle 2017-2022. Parmi les principes fondamentaux de LEADER, on retiendra le rôle central des groupes d’action locale (GAL), composés majoritairement d’acteurs privés, dans la mise en oeuvre de projets territoriaux ciblés. Les dispositifs gérés par les GAL se veulent complémentaires aux dispositifs financés par d’autres fonds européens et concernent des domaines variés : l’agriculture, l’aménagement, la culture ou encore l’insertion.
« Une gestion de père et de mère de famille »
4 GAL ont été sélectionnés en juillet 2016 par les partenaires Etat-Région-Département à l’issue d’un appel à projets à entrée micro régionale : la GAL « Grand Sud Terres du Volcan » (Syndicat mixe d’études et projets SCOT Grand Sud CIVIS-CASUD), la GAL « Les Hauts de l’Ouest, terres d’accueil » (TCO), la GAL « FOR Est » (AD2R et Cirest) et la GAL « Hauts Nord » (AD2R et la Cinor).
Concernant les ajustements budgétaires votés lors de cette séance plénière, Nassimah Dindar s’est félicitée de la gestion « de père et de mère de famille » de la collectivité. « De 2004 à aujourd’hui, notre encours de dette a baissé. L’encours de notre dette, qui est de 350 euros par habitant, est en deçà de la moyenne nationale, avec 560 euros. Il faut le souligner. Les perspectives à fin 2017 sont bonnes et nous avons remboursé 40 millions au titre des amortissements ordinaires . Nous avons un bon bilan financier », clame-t-elle.
Son premier vice-président Cyrille Melchior reconnait pour sa part que la situation financière du conseil départemental « n’est pas facile », en raison notamment d’une dotation de l’État moins importante, mais que c’est en raison des efforts de « bonne gestion » de la collectivité que cette dernière « récolte aujourd’hui les fruits » du travail engagé.