Les élus de l’opposition n’ont pas participé à ce dernier conseil de l’année. En effet, Serge Hoareau et les élus de l’opposition s’étonnent de cette nouvelle séance alors que le dernier Conseil Municipal s’était réuni le 7 décembre dernier pour délibérer sur seulement 11 affaires. Il aurait été opportun de faire une unique séance d’autant qu’il n’y avait pas de caractère urgent dans les dossiers soumis aux votes des élus. Visiblement la majorité sèche sur les dossiers.
Par ailleurs, cette séance est la dernière de l’année 2009. Par conséquent les orientations budgétaires 2010 ne seront pas débattus. Au mieux, cela devra se faire vers la fin janvier 2010. Ce qui aura pour conséquence de reporter d’autant le vote du budget primitif 2010. Ce retard va pénaliser le fonctionnement de la Collectivité, mette un peu plus sous pression le personnel communal chargé d’exécuter le budget et sans doute entraîner du retard dans l’examen et l’attribution de subventions des associations qui dépendent de la participation financière communale pour vivre.
Enfin, le Conseil Municipal a jusqu’au 31 décembre 2009 pour valider la procédure de révision simplifiée du POS pour permettre l’implantation du nouveau cimetière sur le secteur de Terrain Café. En n’inscrivant pas cette affaire à l’ordre du jour, Guito Ramoune enterre donc ce projet farfelu sur lequel l’opposition par la voie de Serge Hoareau avait développé tout un argumentaire pour démontrer l’incohérence du choix de la majorité en terme d’aménagement du territoire. Les agriculteurs et la population avaient également montré leur désaccord lors de l’enquête publique. Ils ont été entendus et rejoints dans leur position par le Commissaire Enquêteur qui en conclusion de son rapport a émis un avis défavorable sur le lieu d’implantation du nouveau cimetière. Ne souhaitant sans pas faire face à l’opposition sur ce dossier, Le Maire Guito Ramoune préfère classer l’affaire sans suite : un camouflé pour celui qui se ventait dans le magazine municipal de novembre 2009 d’avoir réglé en moins de deux ans cet épineux dossier.