Outre la crainte de l’augmentation du prix de certaines denrées et de l’énergie, les conséquences de la crise ukrainienne qui oppose La Russie à l’Otan sont avant tout humaines.
Au lendemain de l’annonce du président Russe de sa “décision d'une opération militaire spéciale” en Ukraine, les forces terrestres russes sont déployées sur le territoire ukrainien, atteignant Kiev, la capitale, ce vendredi 25 février.
Devant la progression de l’armée russe en Ukraine, des milliers d’Ukrainiens tentent de fuir leur pays, sous les bombardements, pour rejoindre les pays limitrophes.
“Nous serons aux côtés de nos alliés de manière infaillible”
Du côté de la France et de l’ensemble des pays de l’OTAN, la déclaration de guerre en Ukraine par la Russie a engendré des réponses militaires et économiques.
Emmanuel Macron, qui assure la présidence tournante de l'UE, a déclaré :“ En Européens, nous avons décidé d'infliger des coups très sévères à Moscou, sur des personnes, sur les secteurs de la finance, de l’énergie, des transports, de l'export, sur les visas”. Le président français a également annoncé le renforcement des effectifs européens en Estonie, en accélérant notre déploiement en Roumanie, avant de conclure : “Nous serons aux côtés de nos alliés de manière infaillible”.
Choisir entre la France et La Russie
Dans ce contexte de tension extrême, Camille, un Réunionnais installé en Russie, doit choisir entre la France et La Russie. Camille est rentré en France pour refaire son visa humanitaire il y a tout juste une semaine.
“Tout est allé très vite, trop, nous n’avions pas réalisé les enjeux des tensions en Russie”. Le jeune homme, qui travaille dans un petit village au Nord de Saint-Pétersbourg, explique que les habitants sur place n'étaient pas au fait d’un tel événement. “Dans le village où je travaille, les gens ne suivent pas vraiment les actualités. On n’a pas vraiment parlé de ça avec mes collègues et mon entourage”.
"Pas idée de l’ampleur de la crise”
Puis, les tensions avec l’Ukraine ont commencé à être entendues, mais “la plupart des Russes que je connais n'étaient pas alarmés par ça. On n’avait pas idée d’une telle escalade de la situation. Je n’avais pas idée de l’ampleur de la crise ”.
Si lui reste en France, son cœur est en Russie. Camille s’y est installé avec sa petite amie russe et avait prévu de rentrer chez lui ce dimanche. “Je me pose beaucoup de questions, ma famille s’inquiète pour moi en me disant de ne pas y retourner. Moi, j’aimerais rentrer et que la guerre ne se fasse pas", confie-t-il.
"Les Russes sont contre cette guerre"
Sa compagne et la famille de celle-ci, qu’il joint régulièrement, craignent un non-retour. “Je suis plus inquiet pour ma copine et sa famille que pour moi."
Après avoir discuté avec son entourage, Camille a décidé de tenter d'y retourner. "Mes collègues m'ont dit de dire à ceux qui s'inquiètent pour moi que les Russes sont contre cette guerre. Le peuple n'a pas le droit de manifester, mais il est contre. Si j'ai la possibilité de rentrer dimanche, comme prévu, je prendrai l'avion qui me ramènera chez moi".
Le ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères conseille de différer tout déplacement vers la Russie. À compter d'aujourd'hui, les vols entre Paris et Moscou ou Saint Pétersbourg sont réduits mais se poursuivent.
Au lendemain de l’annonce du président Russe de sa “décision d'une opération militaire spéciale” en Ukraine, les forces terrestres russes sont déployées sur le territoire ukrainien, atteignant Kiev, la capitale, ce vendredi 25 février.
Devant la progression de l’armée russe en Ukraine, des milliers d’Ukrainiens tentent de fuir leur pays, sous les bombardements, pour rejoindre les pays limitrophes.
“Nous serons aux côtés de nos alliés de manière infaillible”
Du côté de la France et de l’ensemble des pays de l’OTAN, la déclaration de guerre en Ukraine par la Russie a engendré des réponses militaires et économiques.
Emmanuel Macron, qui assure la présidence tournante de l'UE, a déclaré :“ En Européens, nous avons décidé d'infliger des coups très sévères à Moscou, sur des personnes, sur les secteurs de la finance, de l’énergie, des transports, de l'export, sur les visas”. Le président français a également annoncé le renforcement des effectifs européens en Estonie, en accélérant notre déploiement en Roumanie, avant de conclure : “Nous serons aux côtés de nos alliés de manière infaillible”.
Choisir entre la France et La Russie
Dans ce contexte de tension extrême, Camille, un Réunionnais installé en Russie, doit choisir entre la France et La Russie. Camille est rentré en France pour refaire son visa humanitaire il y a tout juste une semaine.
“Tout est allé très vite, trop, nous n’avions pas réalisé les enjeux des tensions en Russie”. Le jeune homme, qui travaille dans un petit village au Nord de Saint-Pétersbourg, explique que les habitants sur place n'étaient pas au fait d’un tel événement. “Dans le village où je travaille, les gens ne suivent pas vraiment les actualités. On n’a pas vraiment parlé de ça avec mes collègues et mon entourage”.
"Pas idée de l’ampleur de la crise”
Puis, les tensions avec l’Ukraine ont commencé à être entendues, mais “la plupart des Russes que je connais n'étaient pas alarmés par ça. On n’avait pas idée d’une telle escalade de la situation. Je n’avais pas idée de l’ampleur de la crise ”.
Si lui reste en France, son cœur est en Russie. Camille s’y est installé avec sa petite amie russe et avait prévu de rentrer chez lui ce dimanche. “Je me pose beaucoup de questions, ma famille s’inquiète pour moi en me disant de ne pas y retourner. Moi, j’aimerais rentrer et que la guerre ne se fasse pas", confie-t-il.
"Les Russes sont contre cette guerre"
Sa compagne et la famille de celle-ci, qu’il joint régulièrement, craignent un non-retour. “Je suis plus inquiet pour ma copine et sa famille que pour moi."
Après avoir discuté avec son entourage, Camille a décidé de tenter d'y retourner. "Mes collègues m'ont dit de dire à ceux qui s'inquiètent pour moi que les Russes sont contre cette guerre. Le peuple n'a pas le droit de manifester, mais il est contre. Si j'ai la possibilité de rentrer dimanche, comme prévu, je prendrai l'avion qui me ramènera chez moi".
Le ministère de l'Europe et des Affaires Étrangères conseille de différer tout déplacement vers la Russie. À compter d'aujourd'hui, les vols entre Paris et Moscou ou Saint Pétersbourg sont réduits mais se poursuivent.