
Le centre d'équarissage de Grand-Bois a transféré la totalité des appels d'éleveurs au niveau des services techniques du GDS, situés au 19ème kilomètre au Tampon. Depuis hier matin, le centre d'équarissage du Groupement de défense sanitaire, chargé de récupérer les cadavres d'animaux des éleveurs et autres, est bloqué par plusieurs camions. Selon les chauffeurs, au nombre de huit, cette action n'est pas de leur ressort mais de la direction et de la présidence sortante.
Le 5 août dernier, lors d'un Conseil d'administration, c'est Jérôme Huet qui a été nommé nouveau président du GDS en lieu et place de Frantz Sanassama. Visiblement opposés à cette nomination, en date de mercredi, les dirigeants actuels, qui ne se sont pas exprimés sur ce blocage, ont tenu à être présents à la réunion programmée en fin de matinée à la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Les salariés ne sont pas en grève
Assurant une mission de service public, l'association GDS a été priée, par le sous-préfet de Saint-Pierre, de débloquer la situation afin de ne pas pénaliser les éleveurs détenteurs de carcasses animales et de ne pas occasionner un risque sanitaire. Pourtant, vers 12h30, les camions de la GDS étaient toujours stationnés dans l'entrée du GDS empêchant, de facto, toutes les allées et venues des engins concernés.
Et pour cause, les clefs demeurent introuvables. Pour les chauffeurs de la GDS, cette situation est directement liée au président et directeur sortant qui détiennent ces clefs.
Selon les salariés et chauffeurs de l'antenne de Grand-Bois, ils n'ont jamais été en grève et n'ont jamais souhaité ne plus travailler, mais sans outil de travail, rien n'est possible.
Cette situation, à la limite du rocambolesque, trouvera-t-elle une solution dans la journée ? Seul le retour des clefs des camions d'équarissage permettra d'y répondre. Ceci étant, Rubert Moutouchetty et Sanassama ont décidé d'assigner Jérôme Huet en référé sur sa nomination à la tête du GDS. La décision juridique devrait être rendue en début de semaine prochaine.
Quatre mois après les trois semaines de conflit des salariés du GDS, la situation interne à l'association ne semble pas assainie. Il faudra dorénavant attendre la décision de la justice et le retour des clefs des camions concernés avant d'y voir plus clair.
Le 5 août dernier, lors d'un Conseil d'administration, c'est Jérôme Huet qui a été nommé nouveau président du GDS en lieu et place de Frantz Sanassama. Visiblement opposés à cette nomination, en date de mercredi, les dirigeants actuels, qui ne se sont pas exprimés sur ce blocage, ont tenu à être présents à la réunion programmée en fin de matinée à la sous-préfecture de Saint-Pierre.
Les salariés ne sont pas en grève
Assurant une mission de service public, l'association GDS a été priée, par le sous-préfet de Saint-Pierre, de débloquer la situation afin de ne pas pénaliser les éleveurs détenteurs de carcasses animales et de ne pas occasionner un risque sanitaire. Pourtant, vers 12h30, les camions de la GDS étaient toujours stationnés dans l'entrée du GDS empêchant, de facto, toutes les allées et venues des engins concernés.
Et pour cause, les clefs demeurent introuvables. Pour les chauffeurs de la GDS, cette situation est directement liée au président et directeur sortant qui détiennent ces clefs.
Selon les salariés et chauffeurs de l'antenne de Grand-Bois, ils n'ont jamais été en grève et n'ont jamais souhaité ne plus travailler, mais sans outil de travail, rien n'est possible.
Cette situation, à la limite du rocambolesque, trouvera-t-elle une solution dans la journée ? Seul le retour des clefs des camions d'équarissage permettra d'y répondre. Ceci étant, Rubert Moutouchetty et Sanassama ont décidé d'assigner Jérôme Huet en référé sur sa nomination à la tête du GDS. La décision juridique devrait être rendue en début de semaine prochaine.
Quatre mois après les trois semaines de conflit des salariés du GDS, la situation interne à l'association ne semble pas assainie. Il faudra dorénavant attendre la décision de la justice et le retour des clefs des camions concernés avant d'y voir plus clair.