
Voici le communiqué de la fédération de l'énergie CGTG dans son intégralité :
"Les 28 et 29 avril dernier, la CGT des Pays d'Outre Mer a rencontré les employeurs concernés. Il ne s'agissait pas d'une ouverture de négociation mais d'une prise de contact avec l'ensemble des employeurs concernés par un conflit depuis le 25 mars 2011. En cinq jours de présence de nos délégations à Paris et entre le 28 et 29 avril, une seule rencontre s'est déroulée, entreprise par entreprise. Ce, sans qu'aucun employeur n'ait souhaité, ouvrir des négociations sur la plate-forme de revendication des salariés en grève.
C'est ainsi que chaque Organisation Syndicale en grève a indiqué aux employeurs concernés par nos préavis du 11 mars 2011 sur les périmètres des DOM, sa volonté à instaurer un dialogue social à la hauteur de la revendication portée.
Si un seul point positif de ces rencontres organisées par ces directions en mode "chacun chez soi" était à relever, cela serait l'incapacité de ces directions à contester aujourd'hui, de la nécessité pour sortir de ce conflit, de l'organisation d'une table ronde devant réunir toutes les parties prenantes à ce conflit: EDF, SECHILIENNE-SIDEC, CDE, les Ministères de l'Industrie et des DOM, les Organisations Syndicales en grève.
Au cours de ces différentes rencontres à Paris , entreprise par entreprise, la seule motivation réelle des directions des entreprises concernées était de parler du conflit en cours mais pas de la revendication pour laquelle ce conflit est né. Pire, du côté de l'EDF, on a tenté de réécrire en lieu et place des Organisations Syndicales en grève, la plate forme de revendication en choisissant les sujets à aborder: Du jamais vu !
La CGT des Pays d'Outre mer a écrit, le 29 avril 2011, à chacune des directions des entreprises et ministères concernés, afin de confirmer leur participation à une table ronde visant à régler le conflit actuel. Cette démarche est par ailleurs fortement soutenue par des élus politiques des Pays d'Outre mer demandant ouvertement qu'une table ronde soit mise en œuvre pour traiter ce conflit.
A ce jour, deux employeurs sur trois concernés ont répondu favorablement à cette table ronde, la SECHILIENNE-SIDEC et la CDE. Cette position d'ouverture de réel dialogue social, de ces deux entreprises a provoqué une suspension de conflit ce 03 mai, en ferme attente des négociations sous forme de table ronde.
Seule EDF cherche encore à vouloir noyer le poisson par un nouveau subterfuge, qu'elle baptise "Groupe de Travail" en évitant à tout prix, d'examiner le cahier de revendication de ses agents étant en grève, pour l'application d'une disposition figurant sur un accord de 1972, signé par le Gouvernement. Quel bel exemple de dialogue social ne pouvant à ce stade qu'embraser la situation en Outre mer."
"Les 28 et 29 avril dernier, la CGT des Pays d'Outre Mer a rencontré les employeurs concernés. Il ne s'agissait pas d'une ouverture de négociation mais d'une prise de contact avec l'ensemble des employeurs concernés par un conflit depuis le 25 mars 2011. En cinq jours de présence de nos délégations à Paris et entre le 28 et 29 avril, une seule rencontre s'est déroulée, entreprise par entreprise. Ce, sans qu'aucun employeur n'ait souhaité, ouvrir des négociations sur la plate-forme de revendication des salariés en grève.
C'est ainsi que chaque Organisation Syndicale en grève a indiqué aux employeurs concernés par nos préavis du 11 mars 2011 sur les périmètres des DOM, sa volonté à instaurer un dialogue social à la hauteur de la revendication portée.
Si un seul point positif de ces rencontres organisées par ces directions en mode "chacun chez soi" était à relever, cela serait l'incapacité de ces directions à contester aujourd'hui, de la nécessité pour sortir de ce conflit, de l'organisation d'une table ronde devant réunir toutes les parties prenantes à ce conflit: EDF, SECHILIENNE-SIDEC, CDE, les Ministères de l'Industrie et des DOM, les Organisations Syndicales en grève.
Au cours de ces différentes rencontres à Paris , entreprise par entreprise, la seule motivation réelle des directions des entreprises concernées était de parler du conflit en cours mais pas de la revendication pour laquelle ce conflit est né. Pire, du côté de l'EDF, on a tenté de réécrire en lieu et place des Organisations Syndicales en grève, la plate forme de revendication en choisissant les sujets à aborder: Du jamais vu !
La CGT des Pays d'Outre mer a écrit, le 29 avril 2011, à chacune des directions des entreprises et ministères concernés, afin de confirmer leur participation à une table ronde visant à régler le conflit actuel. Cette démarche est par ailleurs fortement soutenue par des élus politiques des Pays d'Outre mer demandant ouvertement qu'une table ronde soit mise en œuvre pour traiter ce conflit.
A ce jour, deux employeurs sur trois concernés ont répondu favorablement à cette table ronde, la SECHILIENNE-SIDEC et la CDE. Cette position d'ouverture de réel dialogue social, de ces deux entreprises a provoqué une suspension de conflit ce 03 mai, en ferme attente des négociations sous forme de table ronde.
Seule EDF cherche encore à vouloir noyer le poisson par un nouveau subterfuge, qu'elle baptise "Groupe de Travail" en évitant à tout prix, d'examiner le cahier de revendication de ses agents étant en grève, pour l'application d'une disposition figurant sur un accord de 1972, signé par le Gouvernement. Quel bel exemple de dialogue social ne pouvant à ce stade qu'embraser la situation en Outre mer."