
Ce point presse sur une exploitation laitière de la Plaine des Cafres aura pris des airs de réglement de comptes par médias interposés. Jean-Yves Minatchy, tête de proue éternelle de la CGPER et Jean-Bernard Gonthier, le président de la Chambre d'Agriculture, ont clairement sermonné le président de la Sicalait.
"Il a entraîné les éleveurs dans un traquenard, dans un engrenage", débute Jean-Yves Minatchy. Sa cible : Patrick Hoarau, président de la Sicalait, qui n'avait pas hésité à exhorter les éleveurs à venir mettre la pression autour du site de la Cilam pour que les acteurs négocient au plus vite.
Selon Jean-Yves Minatchy, aux premières heures de la grève, la Chambre et le syndicat CGPER ont proposé à la Sicalait leur appui. "Je m'en occupe, ce n'est pas une question de syndicats", aurait dit en substance Patrick Hoarau. En effet, et malgré les premiers litres de lait jetés, l'idée d'une indemnisation des éleveurs a vite été évoquée comme une garantie. Mais 15 jours plus tard, ces derniers ne voient rien venir.
Le bilan après ces promesses pour l'heure non tenues est livré en mille par Jean-Yves Minatchy : "les éleveurs sont sortis bredouilles". Il tempère ces premières attaques à l'encontre de Patrick Hoarau: "Ce n'est pas le procès d'un homme mais le procès du fonctionnement de la Sicalait".
"Qui va payer les éleveurs ? Et les aides européennes ? Pourront-ils en bénéficier ?", charge à son tour Jean-Bernard Gonthier qui réclame de la "transparence" au président de la coopérative laitière. Si c'est la Sicalait qui met la main à la poche, c'est finalement demander aux éleveurs de "s'indemniser eux-mêmes puisqu'ils cotisent à la Sicalait", ajoute-t-il.
Toujours aussi remontés, les deux hommes forts de la CGPER et de la Chambre d'Agriculture veulent des réponses : "Il faut que les éleveurs soient indemnisés le plus vite possible".
"Il a entraîné les éleveurs dans un traquenard, dans un engrenage", débute Jean-Yves Minatchy. Sa cible : Patrick Hoarau, président de la Sicalait, qui n'avait pas hésité à exhorter les éleveurs à venir mettre la pression autour du site de la Cilam pour que les acteurs négocient au plus vite.
Selon Jean-Yves Minatchy, aux premières heures de la grève, la Chambre et le syndicat CGPER ont proposé à la Sicalait leur appui. "Je m'en occupe, ce n'est pas une question de syndicats", aurait dit en substance Patrick Hoarau. En effet, et malgré les premiers litres de lait jetés, l'idée d'une indemnisation des éleveurs a vite été évoquée comme une garantie. Mais 15 jours plus tard, ces derniers ne voient rien venir.
Le bilan après ces promesses pour l'heure non tenues est livré en mille par Jean-Yves Minatchy : "les éleveurs sont sortis bredouilles". Il tempère ces premières attaques à l'encontre de Patrick Hoarau: "Ce n'est pas le procès d'un homme mais le procès du fonctionnement de la Sicalait".
"Qui va payer les éleveurs ? Et les aides européennes ? Pourront-ils en bénéficier ?", charge à son tour Jean-Bernard Gonthier qui réclame de la "transparence" au président de la coopérative laitière. Si c'est la Sicalait qui met la main à la poche, c'est finalement demander aux éleveurs de "s'indemniser eux-mêmes puisqu'ils cotisent à la Sicalait", ajoute-t-il.
Toujours aussi remontés, les deux hommes forts de la CGPER et de la Chambre d'Agriculture veulent des réponses : "Il faut que les éleveurs soient indemnisés le plus vite possible".