– À Saint-Gilles les Bains :
Dans le cadre de la gestion globale de l’eau et des risques au cœur de l’aménagement. La création du complexe de dépollution de Cambaie (étude en cours – cela fait longtemps que l’on étudie) et la remise aux normes de la station de traitement de l’Hermitage les Bains, tout en augmentant sa capacité de traitement, sont des opérations programmées.
Que l’on parle clairement et précisément de calendrier pour ces deux investissements majeurs! Comment peut-on lancer sans tarder, par exemple, la MCUR (Maison des Civilisations et de l’Unité Réunionnaise) et la ZAC Renaissance 3, sur les bas de Plateau Caillou, sans parler de la date de mise en route concrète du nouveau système d’assainissement, la station d’épuration de Saint-Paul étant appelée à fermer?
Plus précisément, en attendant ces deux équipements, on doit aussi s’attaquer au plus vite à la remise en état des réseaux de collecte à Saint-Gilles les Bains, le système ne fonctionne plus, la ville ne doit plus se retrouver dans les puanteurs (l’avenue qui mène à la Poste ; aussi à Grand-Fond, en période de fortes pluies).
Voilà une ville, fleuron de notre tourisme, où l’on en est dans l’obligation d’utiliser des camions vidangeurs pour déboucher les tuyaux qui débordent… après que des citoyens soucieux de leur environnement eurent insisté lourdement pour que l’on intervienne.
On ne peut plus vivre sur du rafistolage. En un mot, il faut mettre le réseau en conformité, parce qu’il est pourri.
Et pour ce qui est de la station de l’Hermitage, pourquoi ne pas attacher un analyste sur place, avec des moyens techniques pour garantir la qualité de l’eau rejetée dans la ravine de l’Hermitage et protéger au mieux le lagon? En pensant, bien sûr, au recyclage des eaux récupérées!
La Réunion est donnée en France hexagonale en exemple pour le développement durable, la commune de Saint-Paul se doit d’être à la hauteur de cette réputation puisque des touristes régulièrement arpentent les rues de Saint-Gilles et fréquentent ses plages.
Toujours dans le cadre des urgences :
À la Plaine Saint-Paul : Le lancement du pont sur la ravine la Plaine Saint-Paul pour assurer la liaison RD2-RD4 doit être entrepris au plus vite. Et cela dans le cadre de la réduction des déplacements, pour désengorger La Plaine et Savanna et faire mieux s’écouler vers les bassins d’emploi du Port et de Saint-Denis les flux des véhicules qui viennent des quartiers de Bois de Nèfles, de Bellemène, du Guillaume.
Sans compter que la future ZAC de Sans-Souci pèsera encore sur les conditions de circulation dans le coin. On parle de ce projet depuis plus de 15 ans, et on y revient particulièrement à chaque cantonale, mais c’est une « Arlésienne », et pendant ce temps l’urbanisation est en croissance rapide dans tous les quartiers sur les mi-pentes.
Il n’est pas dit que même après l’ouverture de la route des Tamarins que ces voyageurs ne continuent pas à emprunter le même itinéraire qu’aujourd’hui, le matin et le soir, éloignés qu’ils sont de l’échangeur le plus proche de la nouvelle « quatre voies » de l’Ouest.
L’entretien des sentiers historiques de la commune ; et des lieux historiques (les Bas et les Hauts). Nettoyage des routes (Maïdo, en partenariat avec le Conseil Général).
Que l’on donne des moyens aux associations qui s’occupent de ces sentiers, pour qu’il y ait un entretien régulier – la Réunion est un pays de randonnée.
La route des Tamarins sera aussi un outil pour accompagner la complémentarité des Hauts et des Bas. Tout porte à croire que les gens vont monter encore plus vers les Hauts.
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