A la veille de sa venue à la Réunion, Marie-Luce Penchard s’est exprimée dans un discours prononcé par le préfet de la Réunion, Michel Lalande (l’intégralité en pièce jointe ci-dessus). « Pour moi, le CIOM (Comité Interministériel de l’outre-mer) n’était pas un exercice de plus pour l’Outre-mer mais une nouvelle dynamique, une véritable stratégie régionale (…) Je prends la mesure de votre implication dans la mise en œuvre de cette stratégie (…) Je vous le dis car je le pense vraiment, vos travaux sont au cœur de nos préoccupations« , a-t-elle affirmé.
Parmi les travaux en cours, on peut évoquer le développement du concept des « Iles Vanille », la mise en place prochaine d’un mécanisme de surveillance des marchés agricoles (une première en Outre-mer), les questions de sécurité dans le cadre d’une amélioration de la circulation, la coopération éducative qui fera l’objet d’un conseil demain en présence de la ministre chargée de l’Outre-mer, ou encore la recherche de l’innovation au service du développement.
« Il est important d’encourager les échanges économiques »
La ministre de l’Outre-mer a souhaité dans son discours annoncer officiellement les nouvelles dispositions pour la délivrance des visas, maintenant que les arrêtés de 2009 ont été modifiés. Par ailleurs, dans le cadre du label des îles Vanille, l’expérimentation d’un système de délivrance des visas est prévu pour les citoyens de Russie, d’Inde, de Chine et d’Afrique du Sud qui arriveront à la Réunion, en provenance de Maurice. Pour conclure, Marie-Luce Penchard a affirmé sa volonté de travailler pour une « coopération durable, mutuellement profitable pour créer une dynamique régionale« .
Pour Didier Robert, le président de la Région Réunion, l’une de ses priorités tourne autour de la dimension économique : « Jusqu’à présent nos échanges ont été majoritairement culturels, éducatifs, sportifs… Sans diminuer ces actions, il est important d’encourager les échanges économiques. L’une de nos initiatives permet de favoriser les partenariats d’entreprise« .
Et une contribution est également apportée par le Département : « Cette coopération régionale suit évidemment les thématiques du Département. Donc si nous n’en avons pas la compétence, nous y contribuons par une série d’accords pluri-annuels avec l’Etat et la Région« , a déclaré ce matin Nassimah Dindar, qui a énuméré quelques exemples d’actions dans lesquelles le Conseil général est impliqué : Insertion socio-professionnelle, développement durable, sécurité civile, culture, valorisation patrimoniale.
En vidéo : Un morceau du discours de Daniel Zaidani, président du Conseil Général de Mayotte.