Hier en cour d’appel, un sainte-suzannois de 51 ans clamait son innocence, niant des faits d’agression sexuelle sur un garçon de 12 ans. Les faits pour lesquels il a été condamné en octobre 2017 sont d’un sordide crasse. La victime est un enfant de 12 ans, d’une grande fragilité psychologique, en fugue au moment des faits.
L’accusé, voyant l’enfant errer au bord de la route, lui propose de l’emmener chez lui, « pour prendre une douche » assure-t-il. La version de l’enfant est quelque peu différente. L’homme lui aurait fait boire de l’alcool, en visionnant un film pornographique. Le cinquantenaire aurait masturbé l’enfant, avant de tenter de le sodomiser, avant de lui faire une fellation.
La mère de l’enfant, lorsque son fils, rentrant à la maison, lui a raconté l’agression sexuelle, a porté plainte, apportant aux policiers les vêtements portés par son fils. Dans le caleçon du petit garçon, on a retrouvé de l’ADN de l’accusé. La défense affirme que rien ne prouve que c’est du sperme, quand l’accusé explique que l’enfant s’est peut-être assis sur du sperme lié à sa pratique masturbatoire régulière devant des films pornographiques.
Le procureur général a requis une peine plus lourde qu’en première instance, 6 ans de prison ferme au lieu des 5 auxquels l’homme a été condamné, et 5 ans de suivi socio-judiciaire contre les 4 ans dont il a écopé en octobre 2017. La cour se prononcera le 31 janvier.