Le 11 mars dernier à Bras Panon, Nestor E. rentre à 22 heures ivre chez sa mère ou il vit avec sa compagne enceinte. Sous bracelet - il doit rentrer à 18 heures - il est encore en retard. Il va se coucher et sa mère, très énervée de cette situation, entre dans la chambre et lui assène un coup de balai sur le crâne. En sang, il s'énerve et porte un coup de poing à son ti-père qui en retour lui en remet deux et lui casse le nez. Les gendarmes débarquent et interpellent le jeune homme. Il est conduit à l'hôpital ou il obtient 2 jours d'ITT. Lors de son passage devant le juge des libertés et de la détention, le prévenu a été pris d'un malaise et d'une crise d'épilepsie en entendant la juge prononcer son placement en détention.
Pour bien comprendre, le prévenu a été placé en détention suite à la mise à exécution d'une peine de 10 mois pour non respect des obligations liées à une contrainte pénale prononcée pour une agression sexuelle dont il est l'auteur. Il est sorti de prison le 23 février sous bracelet électronique pour une durée de 3 semaines, soit jusqu'au 16 mars 2023. En presque 3 semaines, il a 93 violations d'horaires à son actif. "Vous n'avez pas de montre ou de téléphone", tance la présidente. "Non j'ai pas de montre, ni de portable", répond benoîtement le prévenu.
"Il ne respecte rien et fait ce qu'il veut. Les faits sont constitués", fustige le parquet qui requiert une peine de 12 mois de prison dont 4 assortis d'un sursis probatoire ainsi qu'un maintien en détention. "C'est une famille en crise ou la violence est présente. Nous avons un enfant à la barre qui recherche l'approbation de ses proches", plaide la défense. Alors que la présidente prononce sa condamnation à 8 mois de prison avec maintien en détention, le prévenu s'écroule au sol en raison d'une nouvelle crise d'épilepsie. La présidente interrompt l'audience et fait intervenir les pompiers.
"Il ne respecte rien et fait ce qu'il veut. Les faits sont constitués", fustige le parquet qui requiert une peine de 12 mois de prison dont 4 assortis d'un sursis probatoire ainsi qu'un maintien en détention. "C'est une famille en crise ou la violence est présente. Nous avons un enfant à la barre qui recherche l'approbation de ses proches", plaide la défense. Alors que la présidente prononce sa condamnation à 8 mois de prison avec maintien en détention, le prévenu s'écroule au sol en raison d'une nouvelle crise d'épilepsie. La présidente interrompt l'audience et fait intervenir les pompiers.