Le prix le plus bas n'est souvent pas le plus juste. On en voit régulièrement l'illustration sur les bords de routes, lors des fêtes comme la Saint-Valentin, le 1er mai ou encore la fête des Mères, lorsque fleurissent les points de vente d'orchidées, muguets ou même bouquets, à des prix défiant toute concurrence. Et pour cause, "il s'agit de concurrence déloyale", dénonce la fleuriste Meila Assani.
"Les lois ne sont pas appliquées. Les importateurs et grossistes vendent ça à n'importe qui, et les revendeurs cassent les prix de manière abusive. Et nous, face à nos clients, on perd toute crédibilité", déplore-t-elle. Car impossible pour les véritables fleuristes, qui ont des charges à payer, de s'aligner.
"C'est grâce à ces fêtes que l'on survit. Et on est obligé d'aller défendre notre territoire en allant demander aux vendeurs s'ils ont l'autorisation d'être là, de faire intervenir les forces de l'ordre si nécessaire. Ce n'est pas notre rôle", s'indigne-t-elle. Et les vendeurs sans Kbis ne sont pas leur seul problème. "Il y a des stations-service ou même des restaurateurs qui vendent des fleurs", dénonce la jeune femme, inquiète pour la survie de leur savoir-faire. "La problématique ne cesse de s'aggraver, là c’est terrible", confie-t-elle, soulignant tout de même les efforts des maires qui ont "limité le nombre d'espaces attribués et renforcé les patrouilles de police municipale".
Pour mieux combattre ces pratiques et défendre les intérêts de la profession, ils sont une trentaine à avoir décidé de créer un nouveau syndicat au sein de la chambre de Métiers, dans une démarche de "résurrection". "Un syndicat existe, mais il est inactif et a fait beaucoup de dégâts", rapporte la fleuriste. De quoi en rendre certains réticents à l'idée de rejoindre à nouveau un syndicat. Alors Meila Assani veut rassurer : "Notre objectif est de défendre notre profession. Si on reste sur les blessures de notre passé, à force, il n'y aura plus de fleuristes compétents, les gens ne se formeront plus".
L'assemblée générale constitutive du nouveau syndicat des fleuristes se tiendra le lundi 17 février, à 14h, à l'URMA de Saint-Gilles Les Hauts. Tous les fleuristes de l'île (environ 120 selon la chambre de Métiers) sont conviés à venir s'exprimer.
"Les lois ne sont pas appliquées. Les importateurs et grossistes vendent ça à n'importe qui, et les revendeurs cassent les prix de manière abusive. Et nous, face à nos clients, on perd toute crédibilité", déplore-t-elle. Car impossible pour les véritables fleuristes, qui ont des charges à payer, de s'aligner.
"C'est grâce à ces fêtes que l'on survit. Et on est obligé d'aller défendre notre territoire en allant demander aux vendeurs s'ils ont l'autorisation d'être là, de faire intervenir les forces de l'ordre si nécessaire. Ce n'est pas notre rôle", s'indigne-t-elle. Et les vendeurs sans Kbis ne sont pas leur seul problème. "Il y a des stations-service ou même des restaurateurs qui vendent des fleurs", dénonce la jeune femme, inquiète pour la survie de leur savoir-faire. "La problématique ne cesse de s'aggraver, là c’est terrible", confie-t-elle, soulignant tout de même les efforts des maires qui ont "limité le nombre d'espaces attribués et renforcé les patrouilles de police municipale".
Pour mieux combattre ces pratiques et défendre les intérêts de la profession, ils sont une trentaine à avoir décidé de créer un nouveau syndicat au sein de la chambre de Métiers, dans une démarche de "résurrection". "Un syndicat existe, mais il est inactif et a fait beaucoup de dégâts", rapporte la fleuriste. De quoi en rendre certains réticents à l'idée de rejoindre à nouveau un syndicat. Alors Meila Assani veut rassurer : "Notre objectif est de défendre notre profession. Si on reste sur les blessures de notre passé, à force, il n'y aura plus de fleuristes compétents, les gens ne se formeront plus".
L'assemblée générale constitutive du nouveau syndicat des fleuristes se tiendra le lundi 17 février, à 14h, à l'URMA de Saint-Gilles Les Hauts. Tous les fleuristes de l'île (environ 120 selon la chambre de Métiers) sont conviés à venir s'exprimer.