Le concours de PE (professeur des écoles) a attiré un peu plus de 2.326 candidats cette année. Ils bucheront aujourd’hui sur les épreuves écrites de français. Trente et un postulants ont déjà passé ces première épreuves le 23 avril dernier, à savoir les candidats du concours externe en langue régionale créole. Demain, ce sera l’histoire-géographie, les mathématiques et la technologie.
Ces épreuves écrites qui se déroulent donc sur deux jours sont la première étape nécessaire pour être admis aux épreuves orales qui auront lieu les 3 et 4 juin prochains. Les centres d’examen sont situés, dans le Nord, à l’Université de la Réunion au Moufia, à la Halle des manifestations du Port, au Parc des expositions, à la salle Candin à Sainte-Clotilde ainsi qu’à la salle des fêtes de la Mare à Sainte-Marie.
Cette session de concours PE est la dernière avant la réforme de la formation des maîtres. A partir de la rentrée 2010, il ne suffira plus d’avoir la licence pour être admis au concours de PE. Il faudra être inscrit en deuxième année de Master pour pouvoir passer le concours et obtenir bien sûr le Master par la suite, soit deux examens qui vont se chevaucher.
Baisse du nombre de postes ces dernières années, sauf cette année…
Si l’année dernière, l’Académie de la Réunion a eu besoin de 127 enseignants supplémentaires, cette année, 144 postes sont à pourvoir, soit 17 de plus qu’en 2009, alors que depuis 2007 le nombre de postes à pourvoir a plutôt tendance à diminuer. En effet, si en 2004 le Rectorat avait créé 332 postes d’enseignants supplémentaires, le nombre est tombé à 178 postes en 2007.
Par ailleurs, cette année compte 201 candidats en moins que l’année dernière. Une baisse qui pourrait s’expliquer par la réforme de la formation des maîtres cette année.
Enfin, rappelons que les 41 enseignants néo-titulaires qui manifestent depuis quasiment un mois contre leur affectation en région parisienne sont toujours mobilisés. Ils se sont lancés dans une nouvelle action hier et proposent des cours de soutien gratuits à la Région, où ils ont trouvé le soutien de Didier Robert, en attendant que l’État accepte de déroger à leur mutation.