Superbement arrangée, la galette garde la patte de la bande à Pounia, mais se renouvelle en explorant, une fois de plus, des territoires musicaux qu’on ne connaissait pas chez les Réunionnais de Ziskakan.
Si 32 Desanm, qui donne son nom à l’album, est, avec Aou Fanm, tout à fait dans l’esprit du disque précédent (Madagascar, 2009), Saarang, troisième chanson de l’opus, démarre avec un son très country pour s’achever par des chœurs répondant au chanteur.
C’est sobrement efficace. Sans parler de Sirandane, merveilleuse ballade susurrée par Gilbert Pounia, tout en délicatesse : bon Dieu, ce que c’est beau !
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