Deux frères de la famille Mayot rentrent de boite de nuit dimanche dernier quand, sur leur balcon, ils se font invectiver par un groupe de jeunes dont plusieurs membres de la famille Morby. Le point de départ de cette altercation se résume à une histoire de vengeance entre G.Mayot et J.L, un des jeunes du groupe. Les deux frères descendent de chez eux et G.Mayot décide de se battre avec J.L afin de régler leur differend. Le vol du scooter de J.L ainsi qu'une tentative de l'écraser seraient le point de départ de son désir de vengeance envers G.Mayot.
Les deux jeunes hommes en viennent aux mains et la situation dégénère lorsque R.Mayot fait usage à deux reprises d'un gomme-cogne chargé à blanc pour tenter de mettre fin à la bagarre alors que son frère n'avait, visiblement pas le dessus. Voyant que l'arme ne tire pas de projectile, les sept dalons plus un mineur les accompagnant, se ruent sur les deux frères et les tabassent avec une "batte de base-ball" et deux "coups de poing américain" les laissant au sol presque inconscients. G.Mayot est gravement blessé à la main droite et nécessitera une intervention chirurgicale avec une ITT de plusieurs semaines, son frère aura quant-à lui, une ITT de 12 jours pour une commotion cérébrale.
La police est appelée, récupère l'arme et procède à une enquête de voisinage afin de reconstituer les faits. Après avoir interrogé les victimes, ils procèdent à l'interpellation des huit jeunes mis en cause dans la bagarre. Tous sont placés en garde à vue et présentés ce matin dans le cadre de la comparution immédiate après avoir été mis en examen pour violent avec arme en réunion.
Une audience tendue
L'audience, particulièrement longue compte tenu du nombre de prévenu, se déroule dans un climat de tension. Le comportement particulièrement incorrect de certains mais plus particulièrement de J.L, n'aide pas à la tenue des débats. Il sera finalement exclu de la salle par le président et au passage, sera reconvoqué pour insulte et outrage envers la cour.
Invité à prendre la parole pour sa plaidoirie, l'avocat des deux victimes surprend quelque peu par sa demande. Il requiert la reconnaissance d'un préjudice d'image de la commune et réclame un euro symbolique à la cour. Visiblement, il est envoyé par la commune pour défendre les deux frères dont l'un est agent communal.
La procureure, Marion Menot, dénote un comportement consternant des prévenus. "L'union à l'audience fait la bêtise", dira t-elle en opposition à J.L ,qui lui avait fait remarquer que l'union fait la force justifiant ainsi le huit contre deux. Elle requiert des peines mixtes pour tous les prévenus ainsi qu'un mandat de dépôt à leur encontre rappelant l'extrême gravité des faits.
Ils déplorent que les victimes ne soit pas inquiétées par la justice
Les avocats de la défense se disent furieux et choqués de cette constitution de partie civile de la mairie du Port. Ils se demandent si les frères Mayot bénéficient d'une protection "fonctionnelle" de la part de la commune. Ils déplorent que les victimes ne soit pas inquiétées par la justice concernant la détention et l'usage d'une arme arguant qu'il est facile de vouloir faire croire que ce sont de "saints". Ils estiment, que ne pas être prévenus aujourd'hui, les place dans une position d'impunité renforcée. Ils rappellent à la cour que ce déferlement de violence est le fruit d'une vengeance eu égard aux agressions répétés des Mayot envers leurs clients.
Alors que les prévenus ont tous reconnus les faits, les assument et ne semblent pas regretter un instant leurs actes, le tribunal les reconnait tous coupables. Seul un des sept prévenus bénéficie d'une peine mixte sans mandat de dépôt. Les six autres sont condamnés à des peines mixtes avec mandat de dépôt avec des obligations de travail, d'indemniser les victimes ainsi que des interdictions d'entrer en contact avec les Mayot. Seul J.L se voit écoper en plus d'une interdiction de séjour au Port d'une durée de deux ans à sa sortie de prison dans deux ans et neuf mois.
Les deux jeunes hommes en viennent aux mains et la situation dégénère lorsque R.Mayot fait usage à deux reprises d'un gomme-cogne chargé à blanc pour tenter de mettre fin à la bagarre alors que son frère n'avait, visiblement pas le dessus. Voyant que l'arme ne tire pas de projectile, les sept dalons plus un mineur les accompagnant, se ruent sur les deux frères et les tabassent avec une "batte de base-ball" et deux "coups de poing américain" les laissant au sol presque inconscients. G.Mayot est gravement blessé à la main droite et nécessitera une intervention chirurgicale avec une ITT de plusieurs semaines, son frère aura quant-à lui, une ITT de 12 jours pour une commotion cérébrale.
La police est appelée, récupère l'arme et procède à une enquête de voisinage afin de reconstituer les faits. Après avoir interrogé les victimes, ils procèdent à l'interpellation des huit jeunes mis en cause dans la bagarre. Tous sont placés en garde à vue et présentés ce matin dans le cadre de la comparution immédiate après avoir été mis en examen pour violent avec arme en réunion.
Une audience tendue
L'audience, particulièrement longue compte tenu du nombre de prévenu, se déroule dans un climat de tension. Le comportement particulièrement incorrect de certains mais plus particulièrement de J.L, n'aide pas à la tenue des débats. Il sera finalement exclu de la salle par le président et au passage, sera reconvoqué pour insulte et outrage envers la cour.
Invité à prendre la parole pour sa plaidoirie, l'avocat des deux victimes surprend quelque peu par sa demande. Il requiert la reconnaissance d'un préjudice d'image de la commune et réclame un euro symbolique à la cour. Visiblement, il est envoyé par la commune pour défendre les deux frères dont l'un est agent communal.
La procureure, Marion Menot, dénote un comportement consternant des prévenus. "L'union à l'audience fait la bêtise", dira t-elle en opposition à J.L ,qui lui avait fait remarquer que l'union fait la force justifiant ainsi le huit contre deux. Elle requiert des peines mixtes pour tous les prévenus ainsi qu'un mandat de dépôt à leur encontre rappelant l'extrême gravité des faits.
Ils déplorent que les victimes ne soit pas inquiétées par la justice
Les avocats de la défense se disent furieux et choqués de cette constitution de partie civile de la mairie du Port. Ils se demandent si les frères Mayot bénéficient d'une protection "fonctionnelle" de la part de la commune. Ils déplorent que les victimes ne soit pas inquiétées par la justice concernant la détention et l'usage d'une arme arguant qu'il est facile de vouloir faire croire que ce sont de "saints". Ils estiment, que ne pas être prévenus aujourd'hui, les place dans une position d'impunité renforcée. Ils rappellent à la cour que ce déferlement de violence est le fruit d'une vengeance eu égard aux agressions répétés des Mayot envers leurs clients.
Alors que les prévenus ont tous reconnus les faits, les assument et ne semblent pas regretter un instant leurs actes, le tribunal les reconnait tous coupables. Seul un des sept prévenus bénéficie d'une peine mixte sans mandat de dépôt. Les six autres sont condamnés à des peines mixtes avec mandat de dépôt avec des obligations de travail, d'indemniser les victimes ainsi que des interdictions d'entrer en contact avec les Mayot. Seul J.L se voit écoper en plus d'une interdiction de séjour au Port d'une durée de deux ans à sa sortie de prison dans deux ans et neuf mois.