
La Cour constitutionnelle comorienne s'est prononcée. La plus haute juridiction du pays a prolongé le mandat de Ahmed Abdallah Sambi à la tête des Comores jusqu'à fin 2011 afin qu'il mène à terme la réforme constitutionnelle entamée. Seulement son mandat officiel prenant fin le 26 mai, Sambi ne fait qu'assurer l'interim pendant la réforme et jouira en conséquence de pouvoirs limités.
Cette décision prise par la Cour constitutionnelle ne satisfait personne. Sambi, s'il considère que son pouvoir a été légitimé, regrette que ses pouvoirs aient été limités, il ne peut ainsi plus dissoudre l'Assemblée ou nommer un nouveau gouvernement. Dans l'opposition, qui souhaitait une présidence tournante, on considère que le pouvoir de Sambi est remis en question.
Accord de réconciliation
Hier, un accord de réconciliation a été conclu entre le chef d'état-major de l'armée, le général Salimou Amiri, et le directeur de cabinet du président Sambi, le colonel Abdoulbastoi Ahmed Abdou. Voila qui devrait mettre fin aux tensions apparues le mois dernier au sein de l'armée comorienne, le général accusant le colonel de vouloir l'éliminer physiquement. Des accusations symboliques du malaise entre l'armée et l'exécutif, à l'approche de la fin de mandat du président.
Cette décision prise par la Cour constitutionnelle ne satisfait personne. Sambi, s'il considère que son pouvoir a été légitimé, regrette que ses pouvoirs aient été limités, il ne peut ainsi plus dissoudre l'Assemblée ou nommer un nouveau gouvernement. Dans l'opposition, qui souhaitait une présidence tournante, on considère que le pouvoir de Sambi est remis en question.
Accord de réconciliation
Hier, un accord de réconciliation a été conclu entre le chef d'état-major de l'armée, le général Salimou Amiri, et le directeur de cabinet du président Sambi, le colonel Abdoulbastoi Ahmed Abdou. Voila qui devrait mettre fin aux tensions apparues le mois dernier au sein de l'armée comorienne, le général accusant le colonel de vouloir l'éliminer physiquement. Des accusations symboliques du malaise entre l'armée et l'exécutif, à l'approche de la fin de mandat du président.