Revenir à la rubrique : Océan Indien

Comores : La mixité sur une plage pose problème

Dimanche dernier, les forces de l’ordre ont pris position autour de la plage d’Itsandra-Mdjini, aux Comores, pour en interdire l’accès aux femmes, a constaté un journaliste de l’AFP. Un semblable incident s’était déjà produit le 27 mai. Choquées, sept associations de la ville ont envoyé une lettre aux ministres de l’Education, de l’Intérieur, et au […]

Ecrit par zinfos974 – le jeudi 28 juin 2012 à 10H29

Dimanche dernier, les forces de l’ordre ont pris position autour de la plage d’Itsandra-Mdjini, aux Comores, pour en interdire l’accès aux femmes, a constaté un journaliste de l’AFP. Un semblable incident s’était déjà produit le 27 mai.

Choquées, sept associations de la ville ont envoyé une lettre aux ministres de l’Education, de l’Intérieur, et au chef de l’Etat Ikililou Dhoinine, exigeant « une réaction rapide« .

« L’affaire est très sérieuse et mérite une très grande attention. On se demande si nous ne sommes pas en passe de glisser dans une dictature des notables (…) avec la complicité active ou passive de ceux à qui nous avons confié notre destinée collective« , écrivent les auteurs de cette lettre, dont l’AFP s’est procuré une copie.

« Instrumentalisation » de la religion

Pointant du doigt la montée de l’islamisme, les signataires dénoncent « la sournoise instrumentalisation de la religion » et demandent à l’Etat de ne « pas laisser gérer sa responsabilité par une notabilité et des activistes religieux (…) contre les femmes et la jeunesse« .

La plage d’Itsandra-Mdjini, rappelle cette lettre, « a toujours été publique, laïque, et ouverte à tous, sans discrimination d’âge ou de sexe« .

Une telle tentative d’interdiction par les dignitaires religieux s’était déjà produite en 2011 et avait déjà suscité de vives réactions.

 

Thèmes :
Message fin article

Avez-vous aimé cet article ?

Partagez-le sans tarder sur les réseaux sociaux, abonnez-vous à notre Newsletter,
et restez à l'affût de nos dernières actualités en nous suivant sur Google Actualités.

Pour accéder à nos articles en continu, voici notre flux RSS : https://www.zinfos974.com/feed
Une meilleure expérience de lecture !
nous suggérons l'utilisation de Feedly.

S’abonner
Notification pour
0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires

Dans la même rubrique

Les tests rapides de détection du choléra autorisés à Mayotte

Un arrêté du ministère de la santé en date du 19 mars autorise désormais l’utilisation de tests rapides d’orientation diagnostique du choléra à Mayotte. Ces tests rapides ne pourront être réalisés qu’avec le consentement des personnes ciblées. L’archipel de Mayotte est en émoi depuis l’annonce mardi d’un premier cas de choléra importé des Comores.

COI : Atelier de consultation sur la sécurité portuaire à Madagascar

La Commission de l’océan Indien a organisé une consultation nationale sur la sécurité portuaire et la sûreté de la navigation à Madagascar. Accueillie par le ministère des Affaires étrangères, cette consultation a notamment permis de définir des mesures concrètes afin d’améliorer la surveillance maritime et renforcer la collaboration entre les pays de la région. En présence de six ministres, les équipes de la COI ont pu instaurer une compréhension complète des progrès et des défis dans la mise en œuvre des activités du PSP.

« Il faut peut-être en tuer » : Le vice-président du Département de Mayotte condamné à 3 mois de prison avec sursis

Salime Mdéré était jugé pour avoir déclaré en direct sur une chaîne de télévision publique mahoraise « Il faut peut-être en tuer » au sujet des délinquants qui affrontaient la police lors de l’opération Wuambushu. Trois mois de prison avec sursis et 5.000 euros d’amende avaient été requis. Le tribunal a décidé d’aller au-delà des réquisitions et le condamner à trois mois de prison et 10.000 euros d’amende pour provocation publique.