L'élection présidentielle des Comores va devoir être réorganisée partiellement. C'est la décision prise par la Cour constitutionnelle en raison d'"irrégularités" constatées lors du scrutin du 10 avril. Quelque 6.305 électeurs auraient en effet été empêchés d'exprimer leur vote.
Il est ainsi demandé au président et au ministre chargé des élections "de prendre les mesures nécessaires pour organiser des partielles au plus tard le 15 mai" dans treize localités.
Une décision qui pourrait remettre en cause les résultats provisoires de la présidentielle étant donné que le vainqueur, le colonel Azali Assoumani, ancien président et ex-putschiste, devance d'à peine 2000 voix Mohamed Ali Soilihi, le candidat du pouvoir.