Pour sauver de la banqueroute l’entreprise publique rongée par des dettes colossales, le nouveau directeur, nommé directement par décret en septembre dernier par le président Ikililou, a lancé un vaste plan social de réductions salariales, qui amputent les traitements de tous les employés d’environ 50%.
Cette mesure impopulaire passe mal dans les rangs syndicaux, qui critiquent un passage en force sans concertations de la base. Aujourd’hui, un bras de fer entre les deux camps a démarré. Les syndicats ont décrété une grève illimitée à partir de ce lundi et appellent Oumara Mgomri à revoir sa copie sur la baisse importante des salaires.
Oumara Mgomri a voulu toutefois être exemplaire, en acceptant lui-même une diminution conséquente de son salaire mensuel de 600.000 (1.219 euros) à 350.000 francs comoriens (711 euros).
Source : [http://www.indian-ocean-times.com]urlblank:http://www.indian-ocean-times.com