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Comores : Cet homme est très dangereux

Il a été Chef de l’Etat et aspire à le redevenir mais n’a jamais aimé son pays. Il s’agit, vous l’avez sans doute deviné, de Assoumani Azali. Chef d’Etat major de l’armée comorienne, il a déserté le champ de bataille lors du coup d’état dirigé contre le Président Said Mohamed Djohar en septembre 1995. Il […]

Ecrit par Hadji Anouar – le dimanche 20 décembre 2015 à 03H21

Il a été Chef de l’Etat et aspire à le redevenir mais n’a jamais aimé son pays. Il s’agit, vous l’avez sans doute deviné, de Assoumani Azali.

Chef d’Etat major de l’armée comorienne, il a déserté le champ de bataille lors du coup d’état dirigé contre le Président Said Mohamed Djohar en septembre 1995.

Il a saisi le prétexte d’un « risque de guerre civile » pour renouer avec les coups d’état alors que c’est lui-même qui avait manipulé et soudoyé des jeunes de la Grande Comore pour les inciter à chasser les Anjouanais.

En 2005, Azali rencontra secrètement le candidat Sambi à l’hôtel Al Amal à Mutsamudu pour conclure un accord du même acabit que le pacte Molotov-Ribbentrop.

Malgré les apparences, Azali contribua à la victoire de Sambi en trahissant Ibrahim Halidi qu’il était sensé soutenir et en mobilisant ses militants pour faire battre son Vice-Président Caabi par Sambi à Anjouan.

La stratégie d’Azali est des plus machiavélique. Il misa sur celui dont il prévoyait l’échec. Azali estimait que le bilan de Sambi devait être si catastrophique que les Comoriens finiraient par regretter le pouvoir de la CRC et faire appel à lui.

Sambi emprisonna et traîna dans la boue ses ministres mais Azali n’a bougé son doigt pendant 5 ans car ses funestes prévisions se réalisaient : le pays continuait sa descente aux enfers.

Azali se présente aujourd’hui comme le Messie alors que son passé est sombre, ses mains sont trop sales et ses comptes sont remplis de centaines de millions de francs comoriens volés aux Comoriens.

Il se murmure même que Boléro s’apprête à fomenter des troubles et à les mettre sur le compte des opposants pour perpétrer de nouveau un putch en faveur de son ami Azali.

Le colonel se croit obligé de repasser par la case coup d’état car son plan machiavélique de 2005 connait des ratés : les Comoriens, dans leur grande majorité, ne demandent pas son retour à Béit-Salam et bien des leaders politiques, dont Sambi, sont plus populaires que lui.

La CRC n’a jamais gagné d’élections y compris lorsque Azali était Président.

Je tiens à souligner que l’élection présidentielle de 2002 dont Azali s’est déclaré vainqueur ne fut en réalité qu’une mascarade électorale, une farce pour donner un semblant de légitimité démocratique à un colonel putschiste.

Si des élections présidentielles transparentes, libres et démocratiques devaient se tenir, Azali les perdraient à coup sûr car la malédiction le poursuit depuis ce jour où il a abandonné ses troupes pour aller se cacher à l’ambassade de France à Moroni alors que le pays était envahi par des mercenaires.

Hadji Anouar, Montélimar (France)

 

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