
Le Premier ministre mauricien, Navin Ramgoolam, a déclaré hier qu'il n'avait "aucune obligation légale vis-à-vis des Nations Unies" pour régulariser la situation de l'île Maurice concernant l'article 25 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques.
Comme l'indiquent nos confrères du Défi Quotidien, tout citoyen mauricien ne souhaitant pas déclarer son appartenance ethnique ne peut se présenter à une élection.
Une association mauricienne, Rezistans ek Alternativ, qui lutte contre le communautarisme déguisé dans l'île Soeur, avait obtenu gain de cause le 4 septembre 2012 de la part de la Commission des Droits de l'Homme des nations unies sur cette question de l'appartenance ethnique.
Les Nations unies avaient donné jusqu'au 15 août à l'île Maurice pour régulariser sa situation au jugement international.
Un délai qui n'a pas été respecté par le gouvernement Ramgoolam, mais le Premier ministre a tout de même assuré qu'il y aurait bel et bien une réforme du système électoral mauricien. "J'ai fait savoir à l'opposition qu'il y aurait un petit délai (...) C'est imminent", a-t-il lancé à l'opposition, comme le rapporte le Defi Quotidien.
Il en a profité pour glisser un tacle à l'opposition du temps où elle était aux affaires (1982, 1991, 2000) en dénonçant son immobilisme sur la question de la réforme électorale.
Comme l'indiquent nos confrères du Défi Quotidien, tout citoyen mauricien ne souhaitant pas déclarer son appartenance ethnique ne peut se présenter à une élection.
Une association mauricienne, Rezistans ek Alternativ, qui lutte contre le communautarisme déguisé dans l'île Soeur, avait obtenu gain de cause le 4 septembre 2012 de la part de la Commission des Droits de l'Homme des nations unies sur cette question de l'appartenance ethnique.
Les Nations unies avaient donné jusqu'au 15 août à l'île Maurice pour régulariser sa situation au jugement international.
Un délai qui n'a pas été respecté par le gouvernement Ramgoolam, mais le Premier ministre a tout de même assuré qu'il y aurait bel et bien une réforme du système électoral mauricien. "J'ai fait savoir à l'opposition qu'il y aurait un petit délai (...) C'est imminent", a-t-il lancé à l'opposition, comme le rapporte le Defi Quotidien.
Il en a profité pour glisser un tacle à l'opposition du temps où elle était aux affaires (1982, 1991, 2000) en dénonçant son immobilisme sur la question de la réforme électorale.