Voici une anecdote d’un beau dimanche en perspective… en partie gâché par de un délit de faciès. En allant faire un plein d’essence (avant de subir la prochaine augmentation sur le sans plomb), je suis passé d’une humeur agréable à super énervé. Déjà, le pompiste très décontracté sert une autre voiture arrivée après moi et ne me demande à aucun moment ce que je souhaite ! Mon ami qui était entré faire des achats dans la boutique de la station et qui avait également pour « mission » de payer cette essence, fait la queue et dit : « il y a le plein également pour la voiture ». La personne derrière son ordinateur super sophistiqué, annonce au pompiste de faire le plein.
Enfin ! Mais le plus énervant c’est l’attitude qu’a pu avoir le caissier devant mon ami. En effet, mon ami pour régulariser ses achats et… l’essence présente un chèque à son nom et sa pièce d’identité. Le caissier effectue la vérification avec son appareil pour CB, dévisage mon ami, lui demande si le chèque lui appartient (oui, puisqu’il présente sa pièce d’identité avec sa photo), redonne la PI et tamponne au dos du chèque, redemande la PI à mon ami pour… remplir les infos au dos du chèque. Cela a pris 5 mn montre en main. Ce que je ne vous ai pas dit c’est que le caissier n’a pas comptabilisé le plein d’essence sur le chèque et dit à mon ami : Y’a du monde, quand le plein sera terminé, ben vous refaites la queue pour payer ! (au lieu de faire patienter mon ami en attendant que ce fichu plein soit fait !!!).
Le plein effectué, il a fallu refaire la queue, et s’attendre au même rituel du chèque etc… Je peux comprendre que les stations soient beaucoup plus vigilantes sur le paiement par chèque mais de là à dénigrer une personne parce qu’elle n’est pas habillée en costume cravate mais d’être comme un simple mortel et basané, c’est vexant d’autant plus que nous sommes sur une île et que sur une île, on bronze ! En tout cas, pour ma part, c’est la dernière fois que je donnerai même 1 cts à cette station qui a pignon sur rue sur ce grand boulevard à St-Denis ! Si vous preniez les gens avec un peu moins de mépris, vous susciteriez l’envie de revenir et vous fidéliseriez votre clientèle mais non, vous gagnez beaucoup trop d’argent et en plus sur le dos des vaches à lait ! Que je ne serez plus pour vous, j’irai ailleurs là où je serais mieux considéré ! A bon entendeur…