
Après cinq ans d’existence, on peut dire qu’une entreprise tient plutôt bien. L’INSEE a révélé ce mercredi le type d’entreprises qui ont dépassé le cap des cinq ans en se basant sur 95% des entreprises créées à la Réunion au 1er semestre 2010.
Selon l’INSEE, les plus pérennes sont les sociétés en activité dans les services ou l’industrie, créées par des personnes qui ont déjà de l’expérience entrepreneuriale et qui emploient des salariés dès leur création. À la différence des entreprises individuelles créées dans le secteur du commerce par une personne n’ayant pas d’expérience entrepreneuriale.
Plus précisément, les sociétés réunionnaises sont deux fois plus pérennes que les entreprises individuelles et ont même un taux de pérennité supérieur de huit points au niveau national. Et plus de 6 entreprises sur 10 atteignent leur cinquième anniversaire dans les services ou l’industrie.
Globalement, les entreprises créées en 2010 ont un taux de pérennité à cinq ans de 53%, contre 60% au niveau national. Les entreprises créées en 2006 ont quant à elles subi les effets de la crise de 2008, mais en 2009 à La Réunion, et perdent 11 points par rapport à celles de 2010. Ce taux de 53% est en partie expliqué par les entreprises individuelles (moins pérennes que les sociétés) qui représentent deux tiers des créations en 2010 à La Réunion, contre un tiers au niveau national.
Un investissement initial pèse aussi évidemment dans la balance. Le taux de survie est plus élevé pour les entreprises créées avec plus de 40.000 euros. Mais ce n’est pas que la somme qui compte ; elles ont en général d’autres atouts. Ce sont souvent des sociétés dirigées par un ancien entrepreneur et employeuses de salariés au départ.
Un fonds de garantie interbancaire de la Région
Selon Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d’industrie, la crise a obligé les entrepreneurs à mieux se gérer. Il rappelle le travail de la CCIR : quatre maisons d’entreprises, 33.000 accueils physiques en 2016 et 2000 jeunes formés dans 900 entreprises. "Nous avons un retard à rattraper par rapport à la Métropole", ajoute-t-il.
Jean-Paul Virapoullé, vice-président de la Région, parle même d’un "territoire handicapé" de part son éloignement. Il a ainsi annoncé la possible création d’un fonds de garantie interbancaire qui consisterait à demander une garantie à la Région pour un emprunt auprès des banques.
Selon l’INSEE, les plus pérennes sont les sociétés en activité dans les services ou l’industrie, créées par des personnes qui ont déjà de l’expérience entrepreneuriale et qui emploient des salariés dès leur création. À la différence des entreprises individuelles créées dans le secteur du commerce par une personne n’ayant pas d’expérience entrepreneuriale.
Plus précisément, les sociétés réunionnaises sont deux fois plus pérennes que les entreprises individuelles et ont même un taux de pérennité supérieur de huit points au niveau national. Et plus de 6 entreprises sur 10 atteignent leur cinquième anniversaire dans les services ou l’industrie.
Globalement, les entreprises créées en 2010 ont un taux de pérennité à cinq ans de 53%, contre 60% au niveau national. Les entreprises créées en 2006 ont quant à elles subi les effets de la crise de 2008, mais en 2009 à La Réunion, et perdent 11 points par rapport à celles de 2010. Ce taux de 53% est en partie expliqué par les entreprises individuelles (moins pérennes que les sociétés) qui représentent deux tiers des créations en 2010 à La Réunion, contre un tiers au niveau national.
Un investissement initial pèse aussi évidemment dans la balance. Le taux de survie est plus élevé pour les entreprises créées avec plus de 40.000 euros. Mais ce n’est pas que la somme qui compte ; elles ont en général d’autres atouts. Ce sont souvent des sociétés dirigées par un ancien entrepreneur et employeuses de salariés au départ.
Un fonds de garantie interbancaire de la Région
Selon Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d’industrie, la crise a obligé les entrepreneurs à mieux se gérer. Il rappelle le travail de la CCIR : quatre maisons d’entreprises, 33.000 accueils physiques en 2016 et 2000 jeunes formés dans 900 entreprises. "Nous avons un retard à rattraper par rapport à la Métropole", ajoute-t-il.
Jean-Paul Virapoullé, vice-président de la Région, parle même d’un "territoire handicapé" de part son éloignement. Il a ainsi annoncé la possible création d’un fonds de garantie interbancaire qui consisterait à demander une garantie à la Région pour un emprunt auprès des banques.