Les affres de la rentrée ont, cette année, été décuplés par la recrudescence de cas Covid-19 sur le département. Aux cas avérés ([foyers de contaminations confirmés dans certains quartiers du chef-lieu entrainant le report de la rentrée]urlblank:https://www.zinfos974.com/La-rentree-reportee-pour-10-autres-ecoles-dionysiennes_a158717.html , [agent de l’Organisme de gestion de l’école catholique à St-André testé positif]urlblank:https://www.zinfos974.com/Fermeture-de-l-ecole-primaire-privee-Notre-Dame-de-la-Salette-Les-explications-de-la-mairie-de-St-Andre_a158862.html ou [encore lycéen positif à Bras Panon]urlblank:https://www.zinfos974.com/Bras-Panon-Un-eleve-du-lycee-Paul-Moreau-positif-au-Covid-19_a158864.html …) s’ajoutent depuis lundi, des suspicions et des rumeurs propagées sur les réseaux sociaux alimentées par les retours ou arrivées de voyageurs.
Mardi, les services du rectorat ont dû faire face à une dizaine de signalements. Et ce rythme s’est encore accéléré ces dernières 24 heures. Pour la plupart, les inquiétudes viennent de personnes ayant été en contact avec des cas-contact, indique le rectorat qui s’appuie, pour y faire face, sur l’expertise de l’Agence régionale de santé. La procédure est désormais rodée.
« Lorsque l’on a par exemple un personnel ou un parent d’élève qui appelle et qui annonce que ‘mon enfant a été testé positif’ ou que ‘j’ai été testée positif et j’ai mon enfant qui a été contact’ ou alors que ‘je connais un collègue qui a été testé positif’, à chaque fois le chef d’établissement, dès qu’il a connaissance de la situation, commence par isoler la personne en question. Le chef d’établissement prévient alors le médecin du rectorat qui lui pose déjà des questions pour délimiter le périmètre. Une fois qu’il a fait ça, les informations sont transmises à l’ARS. Et c’est l’ARS qui, au vu des éléments, adresse recommandation que le rectorat applique », expose le rectorat.
« Au cas par cas »
Imaginons qu’un élève soit dépisté Covid. Une série de questions permet de déterminer le degré de personnes potentiellement exposées en sa présence. « Est-ce que l’élève a porté le masque tout le temps ? Est-ce que ses camarades portaient le masque aussi? », prend comme exemple le rectorat.
Une fois que la batterie de questions est posée et la situation évaluée, « l’ARS peut considérer qu’il n’y a pas de risque et que les personnes qui ont côtoyé la personne contaminée peuvent continuer à venir travailler. Si l’élève était par exemple allé manger avec ses copains au camion-bar en baissant la garde sur la distanciation notamment, là il va falloir repérer avec lui avec qui il est allé manger au camion-bar et c’est véritablement là que commence le contact tracing », confirme le rectorat.
L’instance rappelle que lorsqu’il y a un cas Covid, « on ne ferme pas tout » mais « on étudie vraiment chaque situation au cas par cas ».
C’est effectivement au vu de la configuration des lieux, le respect des gestes barrière et la durée pendant laquelle les personnes se sont côtoyées que l’ARS décide d’appliquer un degré de précaution sanitaire qui peut aller de la fermeture d’une partie d’un site ou de sa totalité.