
La première pierre de la nouvelle route du littoral doit être posée avant le 20 décembre - date des congés du BTP - en présence d'un membre du gouvernement (voir ici). En attendant le début du chantier, la Région et l'État ont convié acteurs économiques et associations au Moca pour présenter les avancées sur le projet de nouvelle route du littoral. C'est la deuxième réunion de ce comité de suivi. La dernière avait eu lieu en septembre 2012. "C'est un temps important dans un projet d'une telle dimension, avoir ce moment d'échange avec tous les acteurs. C'est une bonne chose que ce comité se tienne au moins une fois par an", explique François Bellouard des affaires régionales à la Préfecture.
Passée la présentation des avancements du projet, la Région a donné la parole à la salle. Immanquablement les débats se sont orientés vers l'entrée Ouest de Saint-Denis et l'exploitation des carrières. Sur le premier point, Didier Robert, président de la Région, avait critiqué cette semaine l'inaction de la mairie de Saint-Denis dans l'avancée du projet d'entrée Ouest. Une critique qui ne passe pas du côté de la mairie de Saint-Denis. Dans la salle, Joël Périgaud, membre du cabinet de Gilbert Annette, a interpellé Dominique Fournel, conseiller régional en charge du projet NRL.
"Je ne suis pas là pour faire de la polémique. Vous dites que la mairie de Saint-Denis a pris beaucoup de retard, mais la question de la RN1 est une problématique régionale (…). Je voudrais rappeler que nous sommes d'accord sur un tracé et nous sommes en attente d'une commission expertise pour faire le lien entre les deux projets. Mais chacun a pris du retard. Je regrette que l'entrée Ouest ne soit pas prise en compte dans la présentation alors qu'elle est primordiale pour ce chantier d'importance", explique Joël Périgaud. Ce dernier nous a confirmé qu'il y avait eu 11 réunions cette année entre les services de la Région et de la mairie de Saint-Denis.
"La volonté de la Région d'accompagner Saint-Denis est totale"
Ce à quoi va répondre Dominique Fournel : "On est bien en phase sur la nécessité de régler le problème de l'entrée ouest de Saint-Denis (…). Il y a lieu de mettre les bouchées doubles à Saint-Denis. On vient simplement d'arrêter un scénario, il n'y a pas de maitre d'œuvre (…). La mairie n'a pas franchi les étapes administratives et techniques. La ville a pris du retard (…), et je ne polémique pas non plus. Le maire de Saint-Denis souhaite un projet qui va au-delà de ce qui sera possible de financer pour la Région (…). Faut-il encore avancer sur des chiffres plus précis car pour le moment il n'y a uniquement que des estimations à la louche. Il faut être plus précis (…). Mais la volonté de la Région d'accompagner Saint-Denis est totale".
Autre point d'achoppement, la question du choix des carrières. Toujours pas arrêtée aujourd'hui, elle nécessite une révision du schéma départemental des carrières. Que se soit la mairie du Port ou le représentant d'Initiatives dionysiennes, Bruno Bourgeon, tous s'inquiètent sur le choix, les autorisations et l'impact environnemental. "Vous souhaitez poser la première pierre avant le 20 décembre. Mais pour le moment vous n'avez pas l'autorisation de l'État sur les espèces protégées et sur l'exploitation des carrières", s'inquiète Bruno Bourgeon.
"Nous sommes dans l'attente de l'arrêté ministériel sur les espèces protégées, il devrait intervenir rapidement sur la base des déclarations du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. Oui, après on verra ce qu'il y a dans les arrêtés. Pour les carrières, la potentialité en besoin de matériaux existe. Il y a cinq sites répertoriés, mais il ne sont pas inscrit au schéma départemental des carrières. Ces sites vont au-delà des besoins nécessaires en matériaux (9 millions de tonnes de roche ndlr)", précise Dominique Fournel.
La Région a un an pour trouver la solution avant le lancement des grands travaux fin 2014.
Passée la présentation des avancements du projet, la Région a donné la parole à la salle. Immanquablement les débats se sont orientés vers l'entrée Ouest de Saint-Denis et l'exploitation des carrières. Sur le premier point, Didier Robert, président de la Région, avait critiqué cette semaine l'inaction de la mairie de Saint-Denis dans l'avancée du projet d'entrée Ouest. Une critique qui ne passe pas du côté de la mairie de Saint-Denis. Dans la salle, Joël Périgaud, membre du cabinet de Gilbert Annette, a interpellé Dominique Fournel, conseiller régional en charge du projet NRL.
"Je ne suis pas là pour faire de la polémique. Vous dites que la mairie de Saint-Denis a pris beaucoup de retard, mais la question de la RN1 est une problématique régionale (…). Je voudrais rappeler que nous sommes d'accord sur un tracé et nous sommes en attente d'une commission expertise pour faire le lien entre les deux projets. Mais chacun a pris du retard. Je regrette que l'entrée Ouest ne soit pas prise en compte dans la présentation alors qu'elle est primordiale pour ce chantier d'importance", explique Joël Périgaud. Ce dernier nous a confirmé qu'il y avait eu 11 réunions cette année entre les services de la Région et de la mairie de Saint-Denis.
"La volonté de la Région d'accompagner Saint-Denis est totale"
Ce à quoi va répondre Dominique Fournel : "On est bien en phase sur la nécessité de régler le problème de l'entrée ouest de Saint-Denis (…). Il y a lieu de mettre les bouchées doubles à Saint-Denis. On vient simplement d'arrêter un scénario, il n'y a pas de maitre d'œuvre (…). La mairie n'a pas franchi les étapes administratives et techniques. La ville a pris du retard (…), et je ne polémique pas non plus. Le maire de Saint-Denis souhaite un projet qui va au-delà de ce qui sera possible de financer pour la Région (…). Faut-il encore avancer sur des chiffres plus précis car pour le moment il n'y a uniquement que des estimations à la louche. Il faut être plus précis (…). Mais la volonté de la Région d'accompagner Saint-Denis est totale".
Autre point d'achoppement, la question du choix des carrières. Toujours pas arrêtée aujourd'hui, elle nécessite une révision du schéma départemental des carrières. Que se soit la mairie du Port ou le représentant d'Initiatives dionysiennes, Bruno Bourgeon, tous s'inquiètent sur le choix, les autorisations et l'impact environnemental. "Vous souhaitez poser la première pierre avant le 20 décembre. Mais pour le moment vous n'avez pas l'autorisation de l'État sur les espèces protégées et sur l'exploitation des carrières", s'inquiète Bruno Bourgeon.
"Nous sommes dans l'attente de l'arrêté ministériel sur les espèces protégées, il devrait intervenir rapidement sur la base des déclarations du ministre des Outre-mer, Victorin Lurel. Oui, après on verra ce qu'il y a dans les arrêtés. Pour les carrières, la potentialité en besoin de matériaux existe. Il y a cinq sites répertoriés, mais il ne sont pas inscrit au schéma départemental des carrières. Ces sites vont au-delà des besoins nécessaires en matériaux (9 millions de tonnes de roche ndlr)", précise Dominique Fournel.
La Région a un an pour trouver la solution avant le lancement des grands travaux fin 2014.