
"Aujourd'hui nous avons mené une action dans notre local, la rue". Patrick Savatier, le responsable de l'association Momon Papa lé la, est monté au créneau ce matin...
Petit retour en arrière... L'an dernier, son association a distribué 78.000 colis alimentaire et soutenu 1.950 familles pour se remeubler. C'était encore l'époque où "Momon papa lé là" stockait le tout dans un gymnase abandonné de Saint-André. Un lieu symbolique où Jean-Claude Fruteau annonçait qu'il parlerait au Parlement de la situation difficile des "mangeurs de miettes", ces mal-logés défendus par notre Coluche local, Patrick Savatier.
Aujourd'hui, une subvention de 25.000 euros leur permet de poursuivre la distribution de colis alimentaires comme cela a encore été le cas ce matin. Mais l'association ne possède plus aucun local.
Du coup, Patrick Savatier a décidé d'aller dans la rue pour dénoncer le fait qu'un certain nombre de locaux ne sont pas occupés. "Depuis trois ans à Saint-André, l'ancienne gendarmerie est vide. Deux hectares sont laissés à l'abandon. Nous avons déjà proposé de bénéficier d'une partie de ces locaux pour en faire un village de la solidarité. En vain", explique Patrick Savatier.
Ce matin donc, près de 1.500 personnes se sont réunies devant la gendarmerie pour manifester. "Et là, la police nous informe que leurs anciens locaux sont libres, et appartiennent à la mairie"... L'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, Patrick Savatier rappelle les mots prononcés dans un précédent discours par le président de la République, Nicolas Sarkozy : "Il a eu la géniale idée de dire que lorsqu'une association qui aide les plus démunis trouve des locaux vides qui appartiennent à l'Etat, il est possible de les lui donner pour un euro symbolique".
D'autres actions vont être mises en place dans les jours à venir. En attendant, Patrick Savatier espère faire prendre conscience aux candidats des Régionales qu' "au-delà des débats sur le tram-train ou sur la mcur, il y avant tout des personnes qui, chaque jour, se demandent ce qu'ils vont manger et comment ils vont s'habiller".
Petit retour en arrière... L'an dernier, son association a distribué 78.000 colis alimentaire et soutenu 1.950 familles pour se remeubler. C'était encore l'époque où "Momon papa lé là" stockait le tout dans un gymnase abandonné de Saint-André. Un lieu symbolique où Jean-Claude Fruteau annonçait qu'il parlerait au Parlement de la situation difficile des "mangeurs de miettes", ces mal-logés défendus par notre Coluche local, Patrick Savatier.
Aujourd'hui, une subvention de 25.000 euros leur permet de poursuivre la distribution de colis alimentaires comme cela a encore été le cas ce matin. Mais l'association ne possède plus aucun local.
Du coup, Patrick Savatier a décidé d'aller dans la rue pour dénoncer le fait qu'un certain nombre de locaux ne sont pas occupés. "Depuis trois ans à Saint-André, l'ancienne gendarmerie est vide. Deux hectares sont laissés à l'abandon. Nous avons déjà proposé de bénéficier d'une partie de ces locaux pour en faire un village de la solidarité. En vain", explique Patrick Savatier.
Ce matin donc, près de 1.500 personnes se sont réunies devant la gendarmerie pour manifester. "Et là, la police nous informe que leurs anciens locaux sont libres, et appartiennent à la mairie"... L'information n'est pas tombée dans l'oreille d'un sourd, Patrick Savatier rappelle les mots prononcés dans un précédent discours par le président de la République, Nicolas Sarkozy : "Il a eu la géniale idée de dire que lorsqu'une association qui aide les plus démunis trouve des locaux vides qui appartiennent à l'Etat, il est possible de les lui donner pour un euro symbolique".
D'autres actions vont être mises en place dans les jours à venir. En attendant, Patrick Savatier espère faire prendre conscience aux candidats des Régionales qu' "au-delà des débats sur le tram-train ou sur la mcur, il y avant tout des personnes qui, chaque jour, se demandent ce qu'ils vont manger et comment ils vont s'habiller".