
Le communiqué est arrivé dans la journée (voir plus bas). Le Conseil général, par la voix de sa présidente Nassimah Dindar, rappelle ses engagements auprès du collège portois. Pêle-mêle, sur un courrier de deux pages, le Département y évoque "la pose de grillages" ou encore "le traitement de la clôture". Plus loin est également évoqué la piste d'une installation de vidéo surveillance. "Un projet qui pourrait être opérationnel dès la rentrée 2011", précise le document.
Une attention strictement matérielle qui ne saurait satisfaire les principaux concernés qui refusent de reprendre sans un effort "humain" supplémentaire.
Ne manque plus que le Rectorat
"Le Conseil général vient nous dire qu'il remplit ses prérogatives, c'est déjà ça", précise Thierry Chabriat, professeur et représentant de l'UNSA. "Nous avons eu la mairie, nous avons eu le Conseil général, il ne nous manque plus que le Rectorat, notre dernier interlocuteur".
Alexandra Dous, professeur de français et affiliée au SNES appuie les dires de son collègue en rappelant "qu'au moins une heure de cours va être ajoutée à la rentrée prochaine alors même que l'on est déjà saturés avec le planning actuel".

La mairie du Port a, elle, apporté un début de soutien à visage humain comme l'espère l'équipe pédagogique. "Des agents de médiation seront sur site", précise Lucay Miranville, professeur depuis 2006 à l'Oasis et délégué syndical FO, même si ce dernier précise à juste titre qu'il ne s'agit pour le moment pas d'un mouvement syndical mais d'"un mouvement de débrayage sur lequel nous sommes tous concernés quel que soit nos casquettes syndicales".
Droit de retrait prolongé
Au-delà de la venue hypothétique du Recteur, Thierry Chabriat rappelle les conditions de la communauté enseignante. "Nous souhaitons des moyens humains supplémentaires. Une infirmière, un troisième CPE (ndlr conseiller principal d'éducation) et plus d'assistants d'éducation. Nous avons quand même un collège qui s'étend sur 4ha".
Interrogé sur l'occasion ratée de vendredi dernier (la délégation du collège ayant refusé d'être reçu à Saint-Denis par le Recteur), Thierry Chabriat rappelle l'importance d'une venue sur les lieux. "Notre réception au Rectorat en février pour l'agression précédente n'avait débouché sur rien", conclut Lucay Miranville.
A midi, les enseignants ont, de leur côté, décidé la prolongation de leur droit de retrait à mains levés.
Droit de retrait prolongé
Au-delà de la venue hypothétique du Recteur, Thierry Chabriat rappelle les conditions de la communauté enseignante. "Nous souhaitons des moyens humains supplémentaires. Une infirmière, un troisième CPE (ndlr conseiller principal d'éducation) et plus d'assistants d'éducation. Nous avons quand même un collège qui s'étend sur 4ha".
Interrogé sur l'occasion ratée de vendredi dernier (la délégation du collège ayant refusé d'être reçu à Saint-Denis par le Recteur), Thierry Chabriat rappelle l'importance d'une venue sur les lieux. "Notre réception au Rectorat en février pour l'agression précédente n'avait débouché sur rien", conclut Lucay Miranville.
A midi, les enseignants ont, de leur côté, décidé la prolongation de leur droit de retrait à mains levés.


