"C'est un véritable génocide de nos entreprises auquel se livre l'État". Le ton est donné par le collectif pour la défense des entreprises de travaux publics du transport qui a organisé une conférence de presse ce matin. Souraya Gangama, le président, et Armand Mouniata, le vice-président, estiment à 700 le nombre de salariés qui, d'ici la fin de l'année, vont perdre leur emploi pour licenciement économique.
Ces licenciements concernent des personnes en CDI rappellent les chefs d'entreprise. "Je viens de licencier un homme de 49 ans. Pensez-vous franchement qu'il va pouvoir retrouver du travail ? Il va toucher ses assedics et après ? On va lui proposer une reconversion, mais dans quel secteur va-t-on l'accueillir ?", s'interroge Armand Mouniata.
Il poursuit sur un autre exemple... "Hier, un comptable a proposé à un soudeur à qui on ne peut pas proposer de travail, étant nous-mêmes paralysés, d'aller chercher le dossier du protocole Novelli. On lui a répondu qu'il n'entrait pas dans le cadre de ce protocole".
Pour le collectif, depuis un an de crise, rien n'a été fait pour sauver les emplois et le protocole Novelli est une "coquille vide". "Onze entreprises ont déposé un dossier, il se dit que quatre verront leur demande de financement acceptée. Et tous les autres ?" regrette le président, ajoutant que certains signataires (l'Unostra a-t-il affirmé) ont aujourd'hui engagé la profession et admettent leur erreur d'appréciation.
Aujourd'hui, ils affirment que la Préfecture ne veut pas les recevoir. "On nous avait fait comprendre que si l'on ne signait pas ce protocole, on ne pourrait plus être reçus", explique Armand Mouniata, "toutes nos requêtes restent sans réponse".
Le collectif pense que les chantiers ne vont pas redémarrer avant la mi-2010. Pour l'heure, le collectif demande à l'État de stopper les procédures contentieuses ainsi que le report des dettes fiscales et sociales. Une pétition est lancée "pour montrer que ce protocole n'est pas bon".
Ces licenciements concernent des personnes en CDI rappellent les chefs d'entreprise. "Je viens de licencier un homme de 49 ans. Pensez-vous franchement qu'il va pouvoir retrouver du travail ? Il va toucher ses assedics et après ? On va lui proposer une reconversion, mais dans quel secteur va-t-on l'accueillir ?", s'interroge Armand Mouniata.
Il poursuit sur un autre exemple... "Hier, un comptable a proposé à un soudeur à qui on ne peut pas proposer de travail, étant nous-mêmes paralysés, d'aller chercher le dossier du protocole Novelli. On lui a répondu qu'il n'entrait pas dans le cadre de ce protocole".
Pour le collectif, depuis un an de crise, rien n'a été fait pour sauver les emplois et le protocole Novelli est une "coquille vide". "Onze entreprises ont déposé un dossier, il se dit que quatre verront leur demande de financement acceptée. Et tous les autres ?" regrette le président, ajoutant que certains signataires (l'Unostra a-t-il affirmé) ont aujourd'hui engagé la profession et admettent leur erreur d'appréciation.
Aujourd'hui, ils affirment que la Préfecture ne veut pas les recevoir. "On nous avait fait comprendre que si l'on ne signait pas ce protocole, on ne pourrait plus être reçus", explique Armand Mouniata, "toutes nos requêtes restent sans réponse".
Le collectif pense que les chantiers ne vont pas redémarrer avant la mi-2010. Pour l'heure, le collectif demande à l'État de stopper les procédures contentieuses ainsi que le report des dettes fiscales et sociales. Une pétition est lancée "pour montrer que ce protocole n'est pas bon".