
Le Collectif Médiator Réunion Océan Indien compte de plus en plus de personnes depuis plus d'une semaine, "nous avons près de 50 personnes et je n'arrête pas de recevoir des coups de téléphone", explique Chantal Ethève présidente du Collectif.
"Le 23 mars prochain nous avons un nouveau rendez-vous avec notre avocat pour expliquer la démarche à suivre dans le cadre de la plainte collective que nous allons déposer à la fin du mois", souligne-t-elle. Pour Chantal Ethève il n'est pas question de "céder" à la proposition des Laboratoires Servier, qui ont commercialisé le Médiator, d'abandonner les poursuites judiciaires en contrepartie d'une indemnisation financière, "je trouve le procédé choquant, ils cherchent à éteindre l'incendie avec un peu d'eau", s'insurge-t-elle.
Même si elle se dit "sceptique" sur la réussite de la procédure judiciaire prenant en exemple le scandale du sang contaminé ou des hormones de croissance, "c'est toujours pareil, ils sortent impunis des procès", explique-t-elle, une chose est sûre pour le collectif, "nous irons jusqu'au bout".
Difficulté pour obtenir une attestation du médecin traitant
Chantal Ethève tient à souligner la difficulté, pour les personnes atteintes de pathologies liées à la prise de Médiator, d'obtenir "une attestation de son médecin traitant".
"Les personnes qui viennent nous voir ont énormément de mal à obtenir une attestation de leur médecin et je ne sais pas pourquoi, mais je me pose quand même la question de savoir s'ils n'étaient pas au courant depuis longtemps ? (ndlr : les médecins)", s'interroge-t-elle.
"L'arbre qui cache la forêt"
"Je ne vois pas beaucoup de médecins s'indigner sur le problème du Médiator, est-ce que se serait l'arbre qui cache la forêt ? On sait que les médecins entretiennent des relations avec les laboratoires en contrepartie de cadeaux", lâche Chantal Ethève.
En attendant que la plainte soit transmise à Paris, un blog doit voir le jour "dès le début de la semaine prochaine", promet Chantal Ethève, pour permettre à tous les malades "victimes" du Médiator de consulter et échanger sur le sujet.
"Le 23 mars prochain nous avons un nouveau rendez-vous avec notre avocat pour expliquer la démarche à suivre dans le cadre de la plainte collective que nous allons déposer à la fin du mois", souligne-t-elle. Pour Chantal Ethève il n'est pas question de "céder" à la proposition des Laboratoires Servier, qui ont commercialisé le Médiator, d'abandonner les poursuites judiciaires en contrepartie d'une indemnisation financière, "je trouve le procédé choquant, ils cherchent à éteindre l'incendie avec un peu d'eau", s'insurge-t-elle.
Même si elle se dit "sceptique" sur la réussite de la procédure judiciaire prenant en exemple le scandale du sang contaminé ou des hormones de croissance, "c'est toujours pareil, ils sortent impunis des procès", explique-t-elle, une chose est sûre pour le collectif, "nous irons jusqu'au bout".
Difficulté pour obtenir une attestation du médecin traitant
Chantal Ethève tient à souligner la difficulté, pour les personnes atteintes de pathologies liées à la prise de Médiator, d'obtenir "une attestation de son médecin traitant".
"Les personnes qui viennent nous voir ont énormément de mal à obtenir une attestation de leur médecin et je ne sais pas pourquoi, mais je me pose quand même la question de savoir s'ils n'étaient pas au courant depuis longtemps ? (ndlr : les médecins)", s'interroge-t-elle.
"L'arbre qui cache la forêt"
"Je ne vois pas beaucoup de médecins s'indigner sur le problème du Médiator, est-ce que se serait l'arbre qui cache la forêt ? On sait que les médecins entretiennent des relations avec les laboratoires en contrepartie de cadeaux", lâche Chantal Ethève.
En attendant que la plainte soit transmise à Paris, un blog doit voir le jour "dès le début de la semaine prochaine", promet Chantal Ethève, pour permettre à tous les malades "victimes" du Médiator de consulter et échanger sur le sujet.