Ce matin, réveil sonore comme un tremblement de terre.
J’ouvre la fenêtre et je distingue des bruits de chocs entre une masse métallique et des roches.
Je devine : le monstre a commencé son œuvre de destruction avec son bras unique prolongé d’une main de fer à quatre dents.
La cime de certains arbres commence à trembler ; on entend des craquements de branches et de troncs mêlés de coups de griffes qui ripent sur les blocs de pierre.
Arbres bousculés, écorchés, déchirés, broyés, brisés comme des fêtus de paille…
On ne verra plus les manguiers fleurirent et le bruit des mangues quand elles tombent au sol ; on ne sentira plus l’odeur sucrée des fruits du jacquier ; on ne gardera plus la fraîcheur et le calme que tous ces arbres nous prodiguaient. Seul un longanis a été épargné mais pour combien de temps ?
Les moineaux, oiseaux-béliers, ménates et autres bulbules s’envolent, effrayés. Ils ne sont pas près de revenir, ils n’ont plus d’habitats. Leurs gazouillis ne nous réveillerons plus en douceur.
Les lézards, margouillats s’échappent, les endormis auront-t’ils eu le temps de se réveiller ?...
Et la petite case en bois sous tôles, gardienne des lieux et de toute l’histoire du quartier n’a pas résisté : c’est un morceau du patrimoine de La Réunion qui s’en va comme tant d’autres malheureusement.
L’Etang-Salé n’est plus la petite bourgade tranquille qui nous a tant séduite, et perd un à un ses jardins créoles si riches en variétés de plantes à fleurs et à fruits, pour être remplacés par des immeubles et murs érigés qui nous étouffent.
La Réunion perd son âme et les habitants perdent leur qualité de vie.
Je suis en colère…
J’ouvre la fenêtre et je distingue des bruits de chocs entre une masse métallique et des roches.
Je devine : le monstre a commencé son œuvre de destruction avec son bras unique prolongé d’une main de fer à quatre dents.
La cime de certains arbres commence à trembler ; on entend des craquements de branches et de troncs mêlés de coups de griffes qui ripent sur les blocs de pierre.
Arbres bousculés, écorchés, déchirés, broyés, brisés comme des fêtus de paille…
On ne verra plus les manguiers fleurirent et le bruit des mangues quand elles tombent au sol ; on ne sentira plus l’odeur sucrée des fruits du jacquier ; on ne gardera plus la fraîcheur et le calme que tous ces arbres nous prodiguaient. Seul un longanis a été épargné mais pour combien de temps ?
Les moineaux, oiseaux-béliers, ménates et autres bulbules s’envolent, effrayés. Ils ne sont pas près de revenir, ils n’ont plus d’habitats. Leurs gazouillis ne nous réveillerons plus en douceur.
Les lézards, margouillats s’échappent, les endormis auront-t’ils eu le temps de se réveiller ?...
Et la petite case en bois sous tôles, gardienne des lieux et de toute l’histoire du quartier n’a pas résisté : c’est un morceau du patrimoine de La Réunion qui s’en va comme tant d’autres malheureusement.
L’Etang-Salé n’est plus la petite bourgade tranquille qui nous a tant séduite, et perd un à un ses jardins créoles si riches en variétés de plantes à fleurs et à fruits, pour être remplacés par des immeubles et murs érigés qui nous étouffent.
La Réunion perd son âme et les habitants perdent leur qualité de vie.
Je suis en colère…