La Banque mondiale, au travers de son entité International Finance Corporation (IFC), a annoncé mardi soir avoir sanctionné trois entreprises françaises opérant à Madagascar : ADP International (une filiale d’Aéroports de Paris), Colas et Bouygues Bâtiment International.
La Banque mondiale soupçonne des malversations autour de l’appel d’offres qui avait été lancé pour la construction des aéroports d’Antananarivo et de Nosy-Be et qui avait été attribué aux trois entreprises regroupées au sein du consortium français baptisé "Ravinala".
Les sanctions diffèrent selon le degré d’implication : Colas et sa filiale sont frappés par la sanction la plus lourde. L’entreprise de BTP est exclue pour deux ans de tout projet ou opération financée par les institutions du groupe la Banque mondiale. ADP est suspendue pour un an, et Bouygues Bâtiment écope de douze mois de sursis.
Dans trois communiqués distincts, un par entreprise, la Banque mondiale parle de "pratiques collusoires", ce qui signifie une entente secrète.
Les entreprises Bouygues et Colas ne sont pas des inconnues à La Réunion. C'est en partie à elles que le Conseil régional a attribué le 15 octobre 2013 les deux principales tranches du chantier de la NRL : le viaduc au groupement Vinci/Bouygues et la digue à celui composé de GTOI (Colas, filiale de Bouygues)/SBTPC, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.
La Banque mondiale soupçonne des malversations autour de l’appel d’offres qui avait été lancé pour la construction des aéroports d’Antananarivo et de Nosy-Be et qui avait été attribué aux trois entreprises regroupées au sein du consortium français baptisé "Ravinala".
Les sanctions diffèrent selon le degré d’implication : Colas et sa filiale sont frappés par la sanction la plus lourde. L’entreprise de BTP est exclue pour deux ans de tout projet ou opération financée par les institutions du groupe la Banque mondiale. ADP est suspendue pour un an, et Bouygues Bâtiment écope de douze mois de sursis.
Dans trois communiqués distincts, un par entreprise, la Banque mondiale parle de "pratiques collusoires", ce qui signifie une entente secrète.
Les entreprises Bouygues et Colas ne sont pas des inconnues à La Réunion. C'est en partie à elles que le Conseil régional a attribué le 15 octobre 2013 les deux principales tranches du chantier de la NRL : le viaduc au groupement Vinci/Bouygues et la digue à celui composé de GTOI (Colas, filiale de Bouygues)/SBTPC, pour un montant de 1,2 milliard d'euros.