
Grâce au dépistage, 90% des cancers du col de l'utérus peuvent être évités. Pour l’Organisation mondiale de la santé, le cancer du col de l’utérus serait d'ailleurs totalement éliminable en couplant le dépistage à la vaccination, qui prévient les infections à papillomavirus humains (HPV) inclus dans le vaccin.
À l’occasion de la 16ième Semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, Santé publique France publie ce 24 janvier 2022 une mise à jour des estimations nationales et infranationales de la couverture du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. Il en ressort que les chiffres pour La Réunion sont supérieurs à la moyenne nationale.
En effet, sur notre île, la participation au dépistage du cancer de l'utérus progresse jusqu'à atteindre 65% sur la dernière évaluation triennale (2018-2020), contre 58,8% pour la moyenne française. "Il faut maintenir cet effort de mobilisation, quel que soit l'âge, car on observe une baisse des dépistages à partir de 50 ans. Si vous n’êtes pas à jour dans votre dépistage, prenez rendez-vous auprès de votre gynécologue, médecin généraliste ou sage-femme. Vous pouvez également contacter l'équipe du CRCDC pour toute information", indique le Dr Katia Slama, médecin coordonnateur du CRCDC La Réunion (Centre Régional de Coordination des Dépistage des Cancers), en charge notamment de l'envoi des invitations envoyées par la poste aux femmes concernées.
50 à 70 Réunionnaises touchées par le cancer du col chaque année
Le cancer du col de l’utérus touche 50 à 70 Réunionnaises chaque année. Dépister permet de diagnostiquer précocement certains cancers et d’éviter ainsi des traitements lourds. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer.
L’Institut National du Cancer rappelle ainsi l’importance de l’information des femmes sur la prévention des cancers du col de l’utérus ; et la complémentarité de la vaccination dès 11 ans et du dépistage régulier de 25 à 65 ans.
Depuis 2004, le CRCDC La Réunion (anciennement Mammorun /Run Dépistages) met en œuvre les programmes de dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l'utérus, conformément aux orientations du Plan Cancer de L'Institut National Du Cancer. L'association est financée par l'Agence Régionale de Santé de La Réunion & les organismes d' Assurance Maladie. Pour informations, contactez les équipes aux horaires de bureau au 0262 30 90 90.
En quoi consiste le dépistage du cancer du col de l’utérus ?
Il repose sur un prélèvement au niveau du col de l’utérus qui permet de détecter au plus tôt des cellules anormales (examen cytologique) ou la présence du papillomavirus (test HPV). Si le dépistage est positif, cela ne signifie pas qu’il y a un cancer mais que le virus ou des cellules anormales ont été détectés. Dans ce cas, des examens complémentaires peuvent être prescrits. Si des lésions précancéreuses sont détectées par ces examens complémentaires, elles pourront être soignées avant l’apparition d’un cancer. Si un cancer est détecté, il le sera généralement à un stade plus précoce et pourra être traité avec des soins plus légers permettant de préserver davantage la fertilité.
Le test de dépistage doit être réalisé dans les intervalles de temps recommandés : tous les 3 ans entre 25 et 29 ans (après 2 tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux) et tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.
Les femmes qui n’ont pas réalisé de dépistage dans les intervalles de temps recommandés sont invitées par courrier à en réaliser un et bénéficient d’une prise en charge à 100 % du test, sans avance de frais, par leur régime d’assurance maladie. Ces deux dispositions visent à faciliter l’accès au dépistage pour les femmes qui n’en bénéficient pas ou peu, quels qu’en soient les motifs.
Afin de garantir une équité d’accès sur l’ensemble du territoire, le prélèvement peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme et également en laboratoire de biologie sur prescription médicale.
Un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus.
Vaccination recommandée
Seul un tiers des jeunes filles de 16 ans a reçu un schéma complet de vaccination contre le HPV en 2020
Actuellement recommandée chez les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans (avec un rattrapage vaccinal possible jusqu’à 19 ans), la vaccination contre les HPV permet de prévenir les infections génitales à HPV à l’origine d’environ 90% des cancers du col de l’utérus et à l’origine d’autres cancers des voies génitales et de la sphère ORL.
La couverture vaccinale du vaccin contre les HPV chez les adolescentes est en progression depuis plusieurs années mais elle reste insuffisante. En 2020, elle était estimée à 41% pour une dose à 15 ans (vs. 35% en 2019) et 33% pour le schéma complet à 16 ans (vs. 28% en 2019).
En complément de l’amélioration de la vaccination des jeunes filles, la vaccination des garçons, recommandée depuis 2021, permettra de réduire la transmission des papillomavirus et de protéger les futures générations, quel que soit le sexe, vis-à-vis des maladies liées aux HPV.
Vaccination-info-service.fr : un site de référence accessible à tous les publics
Le site institutionnel de référence sur la vaccination, Vaccination-info-service, permet à chacun d’accéder à des informations factuelles, pratiques et scientifiques sur la vaccination aux différents âges de la vie, avec des focus par maladie et des ressources vers des contenus fiables. L’espace dédié à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) répond aux différentes questions à travers plusieurs rubriques : « Qui doit se faire vacciner et pourquoi ? », « Efficacité et impact », « Principales contre-indications »… Le site dispose également d’un « Espace Pro », spécialement conçu pour les professionnels de santé, acteurs essentiels de la vaccination.
À l’occasion de la 16ième Semaine européenne de prévention du cancer du col de l’utérus, Santé publique France publie ce 24 janvier 2022 une mise à jour des estimations nationales et infranationales de la couverture du dépistage organisé du cancer du col de l'utérus. Il en ressort que les chiffres pour La Réunion sont supérieurs à la moyenne nationale.
En effet, sur notre île, la participation au dépistage du cancer de l'utérus progresse jusqu'à atteindre 65% sur la dernière évaluation triennale (2018-2020), contre 58,8% pour la moyenne française. "Il faut maintenir cet effort de mobilisation, quel que soit l'âge, car on observe une baisse des dépistages à partir de 50 ans. Si vous n’êtes pas à jour dans votre dépistage, prenez rendez-vous auprès de votre gynécologue, médecin généraliste ou sage-femme. Vous pouvez également contacter l'équipe du CRCDC pour toute information", indique le Dr Katia Slama, médecin coordonnateur du CRCDC La Réunion (Centre Régional de Coordination des Dépistage des Cancers), en charge notamment de l'envoi des invitations envoyées par la poste aux femmes concernées.
50 à 70 Réunionnaises touchées par le cancer du col chaque année
Le cancer du col de l’utérus touche 50 à 70 Réunionnaises chaque année. Dépister permet de diagnostiquer précocement certains cancers et d’éviter ainsi des traitements lourds. Dans certains cas, le dépistage peut même permettre de détecter des lésions précancéreuses et de les traiter avant qu'elles ne se transforment en cancer.
L’Institut National du Cancer rappelle ainsi l’importance de l’information des femmes sur la prévention des cancers du col de l’utérus ; et la complémentarité de la vaccination dès 11 ans et du dépistage régulier de 25 à 65 ans.
Depuis 2004, le CRCDC La Réunion (anciennement Mammorun /Run Dépistages) met en œuvre les programmes de dépistage organisé des cancers du sein, du côlon et du col de l'utérus, conformément aux orientations du Plan Cancer de L'Institut National Du Cancer. L'association est financée par l'Agence Régionale de Santé de La Réunion & les organismes d' Assurance Maladie. Pour informations, contactez les équipes aux horaires de bureau au 0262 30 90 90.
En quoi consiste le dépistage du cancer du col de l’utérus ?
Il repose sur un prélèvement au niveau du col de l’utérus qui permet de détecter au plus tôt des cellules anormales (examen cytologique) ou la présence du papillomavirus (test HPV). Si le dépistage est positif, cela ne signifie pas qu’il y a un cancer mais que le virus ou des cellules anormales ont été détectés. Dans ce cas, des examens complémentaires peuvent être prescrits. Si des lésions précancéreuses sont détectées par ces examens complémentaires, elles pourront être soignées avant l’apparition d’un cancer. Si un cancer est détecté, il le sera généralement à un stade plus précoce et pourra être traité avec des soins plus légers permettant de préserver davantage la fertilité.
Le test de dépistage doit être réalisé dans les intervalles de temps recommandés : tous les 3 ans entre 25 et 29 ans (après 2 tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux) et tous les 5 ans entre 30 et 65 ans.
Les femmes qui n’ont pas réalisé de dépistage dans les intervalles de temps recommandés sont invitées par courrier à en réaliser un et bénéficient d’une prise en charge à 100 % du test, sans avance de frais, par leur régime d’assurance maladie. Ces deux dispositions visent à faciliter l’accès au dépistage pour les femmes qui n’en bénéficient pas ou peu, quels qu’en soient les motifs.
Afin de garantir une équité d’accès sur l’ensemble du territoire, le prélèvement peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme et également en laboratoire de biologie sur prescription médicale.
Un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus.
Vaccination recommandée
Seul un tiers des jeunes filles de 16 ans a reçu un schéma complet de vaccination contre le HPV en 2020
Actuellement recommandée chez les filles et les garçons âgés de 11 à 14 ans (avec un rattrapage vaccinal possible jusqu’à 19 ans), la vaccination contre les HPV permet de prévenir les infections génitales à HPV à l’origine d’environ 90% des cancers du col de l’utérus et à l’origine d’autres cancers des voies génitales et de la sphère ORL.
La couverture vaccinale du vaccin contre les HPV chez les adolescentes est en progression depuis plusieurs années mais elle reste insuffisante. En 2020, elle était estimée à 41% pour une dose à 15 ans (vs. 35% en 2019) et 33% pour le schéma complet à 16 ans (vs. 28% en 2019).
En complément de l’amélioration de la vaccination des jeunes filles, la vaccination des garçons, recommandée depuis 2021, permettra de réduire la transmission des papillomavirus et de protéger les futures générations, quel que soit le sexe, vis-à-vis des maladies liées aux HPV.
Vaccination-info-service.fr : un site de référence accessible à tous les publics
Le site institutionnel de référence sur la vaccination, Vaccination-info-service, permet à chacun d’accéder à des informations factuelles, pratiques et scientifiques sur la vaccination aux différents âges de la vie, avec des focus par maladie et des ressources vers des contenus fiables. L’espace dédié à la vaccination contre les infections à papillomavirus humains (HPV) répond aux différentes questions à travers plusieurs rubriques : « Qui doit se faire vacciner et pourquoi ? », « Efficacité et impact », « Principales contre-indications »… Le site dispose également d’un « Espace Pro », spécialement conçu pour les professionnels de santé, acteurs essentiels de la vaccination.
